Ads 468x60px

samedi 2 avril 2011

Londres tente de précipiter la chute du régime libyen

 

Le Foreign Office veut pousser les proches de Kadhafi à faire défection. 

Après la défection à Londres de Moussa Koussa, la diplomatie britannique poursuit ses efforts pour provoquer d'autres départs et tente de faire tomber le régime Kadhafi de l'intérieur. «Kadhafi doit se demander qui sera le prochain à l'abandonner», a déclaré le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague. D'après The Independent, le gouvernement de David Cameron serait déjà en contact avec une dizaine d'autres hauts responsables libyens qui envisageraient sérieusement de suivre l'exemple de Moussa Koussa.
L'audition du ministre libyen des Affaires étrangères par des responsables britanniques, parmi lesquels un ancien ambassadeur à Tripoli et des membres des services de renseignements du MI6, s'est poursuivie vendredi dans un lieu tenu secret. Parallèlement, le Foreign Office a commencé à plancher sur la possible défection du numéro 2 de l'ambassade de Libye à Londres.
De nombreuses rumeurs courraient vendredi sur les noms d'autres dignitaires libyens prêts à lâcher Kadhafi, tels Abou Zeid Dourda, chef des renseignements extérieurs, ou Mohammed Zwei, chef du Parlement. En revanche, le ministre du Pétrole, Choudri Ghanem, a assuré à la BBC Radio 4 qu'il se trouve toujours en poste à Tripoli, et non pas en Tunisie en attente d'un vol vers l'Europe, comme l'a laissé entendre la chaîne al-Jezira.

Un message très clair 

Au Caire, cependant, Kadhafi a perdu l'un de ses fidèles en la personne d'Ali Triki, un ancien ministre qu'il avait nommé ambassadeur aux Nations unies. Celui-ci a démissionné en condamnant les «effusions de sang» en Libye. Le Guardian a par ailleurs révélé vendredi que le gouvernement de David Cameron avait eu ces derniers jours des entretiens secrets avec Mohammed Ismail, un proche conseiller du clan Kadhafi. Cet adjoint de Seïf al-Islam, l'un des fils du colonel libyen, serait venu passer quelques jours à Londres pour tenter de trouver une porte de sortie au dictateur libyen. Des télégrammes diplomatiques révélés par WikiLeaks confirment en tout cas sa position clé dans les affaires de Seïf al-Islam, pour qui il a notamment négocié des achats d'armes.
Prudentes, d'autres sources assurent qu'il ne représentait pas le pouvoir libyen, mais serait venu à Londres à titre personnel, avec l'espoir, apparemment déçu, de négocier de bonnes conditions pour sa défection. Le Times, pour sa part, évoque une simple visite «auprès de sa famille» en Angleterre. Vendredi, une source gouvernementale britannique a toutefois fini par confirmer la tenue d'entretiens avec Mohammed Ismail, expliquant simplement qu'il serait reparti avec un message très clair pour le régime libyen : «Kadhafi doit partir.»

source:Le Figaro






 

Sample text

Sample Text

 
Rgie publicitaire Pubdirecte
Votre site en popunder ici