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dimanche 3 avril 2011

Un policier tué par une bombe en Irlande du Nord




Le jeune policier catholique a été tué par une bombe placée sous sa voiture. C'est le deuxième policier tué en Irlande du Nord depuis 2009.

Un policier de 25 ans a été tué samedi dans un attentat à la voiture piégée à Omagh, en Irlande du Nord. «Un engin a explosé sous la voiture de cette personne âgée de 25 ans», a indiqué une porte-parole de la police nord-irlandaise. L'officier de confession catholique avait fini sa formation il y a trois semaines. C'est le deuxième policier à être tué en Irlande du Nord depuis 2009.

Aucun groupe n'a revendiqué dans l'immédiat cet attentat, alors que la province du nord de l'Irlande connaît un regain de tension. Lundi, une voiture piégée a été désamorcée à Londonderry, deuxième ville de la province, et les forces de l'ordre ont été placées en état d'alerte face à la résurgence des formations qui ont rompu avec l'Armée républicaine irlandaise (Ira) depuis les accords de paix de 1998.

«Les souffrances et les douleurs du passé»

Le premier ministre de la République d'Irlande, Enda Kenny, a réagi en accusant les responsables de cet attentat de «vouloir nous ramener vers les souffrances et les douleurs du passé». «Ils doivent savoir qu'ils ne pourront jamais réussir en rejetant la volonté démocratique du peuple», a-t-il ajouté. L'attaque intervient après la dissolution, la semaine dernière, de l'assemblée d'Ulster en vue des élections locales prévues le 5 mai.

La province britannique d'Irlande du Nord (Ulster) a connu pendant une trentaine d'années des violences politiques entre séparatistes catholiques et loyalistes protestants, qui ont fait plus de 3500 morts. Située à une centaine de kilomètres à l'ouest de Belfast, Omagh avait déjà été le théâtre de l'attaque la plus meurtrière du conflit nord-irlandais. Le 15 août 1998, 29 personnes avaient été tuées dans un attentat à la voiture piégée, qui avait été revendiqué par l'IRA véritable, opposé au processus de paix.

Ces attaques ont quasiment pris fin avec l'accord dit du vendredi saint d'avril 1998. L'Armée républicaine irlandaise (IRA), composé de catholiques et bras armé historique de la cause républicaine, a renoncé à la violence, mais des groupes dissidents continuent de prôner le recours aux armes. Une trentaine d'attentats ou tentatives d'attentats ont frappé l'Ulster l'an dernier, tous attribués à des dissidents de l'IRA, sans toutefois faire de mort.
source:Le Figaro









 

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