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lundi 18 juin 2012

Football, Euro 2012 L’Italie a peur du «biscotto»

Condamnée à battre l’Irlande pour passer, l’Italie craint un arrangement entre l’Espagne et la Croatie qui l’éliminerait d’office… comme en 2004.
En plein scandale des matches truqués, on dirait l’hôpital qui se fout de la charité. Depuis jeudi soir, et le nul contre la Croatie (1-1), la presse italienne n’a qu’un mot à la bouche : «biscotto». Tirée au départ des courses hippiques (on donnait un biscuit pour doper les chevaux), l’expression évoque par dérivation un arrangement entre deux équipes. Or, un résultat nul 2-2 entre l’Espagne et la Croatie ce lundi éliminerait l’Italie, quel que soit son résultat contre l’Irlande. Ainsi, en cas d’égalité à 5 points, l’Italie, l’Espagne et la Croatie seraient départagées à la différence de buts particulière. Et comme la Squadra Azzurra a réalisé deux nuls 1-1 contre ces deux adversaires, elle se retrouverait avec l’attaque la moins forte.
C’était arrivé à l’Euro 2004 !
Si l’on peut sourire de la phobie de la Botte connaissant les affaires qui l’ont secouée ces dernières années, elle rappelle un réel traumatisme. Car l’Italie avait été victime d’une situation similaire en 2004. Condamnée à battre la Bulgarie, ce qu’elle avait fait grâce à Antonio Cassano dans les arrêts de jeu (2-1), la Squadra Azzurra avait été recalée en raison d’un match nul… 2-2 entre la Suède et le Danemark, la Suède égalisant à la 89e minute. A la tête de la sélection transalpine se trouvait alors un certain… Giovanni Trappatoni, que les Italiens vont retrouver lundi soir sur le banc irlandais. Le rappel du scénario a réveillé un cauchemar que l’Italie tentait tant bien que mal d’oublier, elle qui se souvient aussi de son élimination dès le premier tour lors de la Coupe du monde 2010 après avoir débuté par deux 1-1.
Aucune victoire en six matches de phase finale
Toutefois, joueurs et staff se sont évertués en conférence de presse à faire confiance en l’Espagne et la Croatie, «des grands champions», dixit Gianluigi Buffon, lequel avait eu cette fameuse phrase en fin de saison à propos du scandale des matches truqués : «deux blessés valent mieux qu’un mort». Avant d’en arriver là, l’Italie doit avant tout penser à gagner. Car l’espoir ne passera que par une indispensable victoire. Or, la Squadra Azzurra traverse la plus longue disette de son histoire, n’ayant gagné aucun de ses six derniers matches en phase finale de tournoi majeur (5 nuls, 1 défaite). Pour mettre un terme à cette vague d’insuccès, Cesare Prandelli a annoncé trois à quatre changements, constatant que son équipe terminait les matches émoussée.
Trapattoni, le faux-frère ?
Décevant et touché à un genou, Mario Balotelli devrait céder sa place à Antonio Di Natale. Les joueurs de couloir que sont Christian Maggio et Emanuele Giaccherini pourraient être remplacés par Ignazio Abate et Federico Balzaretti. Et le Parisien Thiago Motta, fatigué, devrait être relayé par Ricardo Montolivo. Toutes ces modifications doivent être destinées à améliorer la production offensive de la Squadra, dont 4 des 5 derniers buts à l’Euro ont été inscrits sur coups de pied arrêtés. Mais à propos de «biscotto», elle ne devra compter que sur elle-même. Bien qu’il ait vécu le cauchemar de 2004, Trapattoni n’a promis «aucun laisser-faire de la part de l’Irlande». Le «Trap» vise ainsi à prolonger une statistique : son invincibilité face à l’Italie avec l’Irlande (1 victoire, 2 nuls).
source : Sport24
 

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