Création de richesses et employabilité
La formation professionnelle, un secteur stratégique
La Presse — La Tunisie a réussi à inscrire son économie dans une dynamique de performance, ce qui lui a valu une grande capacité de résistance face aux aléas de la conjoncture économique mondiale.
Cette résilience est à mettre incontestablement à l’actif des mesures présidentielles avant-gardistes visant à diversifier le tissu économique et les sources de croissance, ainsi qu’à une orientation de plus en plus marquée vers les secteurs à fort contenu technologique et à haute valeur ajoutée. Une orientation que consacre, de nouveau et de la belle manière qui soit, le programme du Président Ben Ali «Ensemble relevons les défis».
D'ailleurs, l'ambition de faire de la Tunisie une plateforme industrielle à haute valeur technologique donne toute sa mesure à l'approche tunisienne. Une telle plateforme innovante aura surtout pour avantage de permettre, régulièrement, la création de nouvelles richesses, à travers une meilleure adaptation aux différentes exigences économiques, notamment en termes de création, d'employabilité ou encore de qualification.
Toutefois, ces enjeux stratégiques, pour qu'ils soient réellement relevés, impliquent des dispositions bien particulières. A ce niveau-là, la mobilisation d'un capital humain bien qualifié se place comme une approche incontournable.
C'est pour cette raison en effet que, consciente de cette exigence, et surtout convaincue de la limite de ses ressources naturelles, la Tunisie a parié, fondamentalement, sur le génie créateur de son dispositif humain et de son savoir-faire. Deux facteurs qui ont toujours constitué et constitueront encore un passage incontournable pour toute intégration économique réussie.
Pour traduire cet intérêt porté à la formation professionnelle au concret, l'Etat n'a cessé, d'une année à l'autre, de multiplier les dispositions et autres approches appropriées. On a assisté ainsi et d'une manière sûre et progressive à la généralisation de la formation à travers surtout la multiplication des centres de formation dans toutes les régions, la modernisation régulière de leurs modes de fonctionnement et l'amélioration continue de leur niveau technologique.
En parallèle, on a cherché en permanence à aligner le dispositif de formation aux nouvelles exigences du marché de l'emploi et donc de l'entreprise à la faveur d'une approche par compétence bien précise. En clair, une formation spécialisée à la carte qui tient compte aussi bien du besoin réel du marché que du profil du demandeur d’emploi lui-même.
Cette association entre demande et besoin du marché de l’emploi est d'autant plus importante qu'elle a l’avantage de pouvoir bien servir l'employabilité de nos ressources humaines, à la faveur d'un système de formation professionnelle efficace et performant.
D'ailleurs, le Chef de l'Etat ne cesse, à chaque fois, de donner toute sa mesure à cette question d'efficacité en insistant sur l'importance de former mais aussi et surtout d'améliorer significativement le niveau des compétences opérant dans le secteur, ce qui traduit clairement le souci mais aussi l'engagement total de fournir une formation de haute facture, conformément aux normes et standards internationaux.
Il convient de rappeler à ce propos que la décision de créer de nouvelles perspectives et de nouvelles opportunités devant les lauréats parmi les diplômés de la formation professionnelle pour former toute une élite de spécialistes ainsi que de sélectionner un noyau de centres d'excellence, conforte totalement cette tendance.
Il convient de rappeler également que pour réussir cette tendance qualitative de notre dispositif de formation, tout un programme de mise à niveau de la formation, et qui concerne surtout les cadres formateurs, a été mis en place. Un tel programme a l'avantage d'aider les cadres formateurs à répondre positivement aux différentes exigences des demandeurs de formation.
Mieux encore, pour s'assurer régulièrement de l'efficacité de notre système de formation, on a toujours cherché à garantir un meilleur rapprochement entre le dispositif de formation et l'université d'une part et l'entreprise de l'autre.
Ce rapprochement est qualifié par les différents acteurs comme étant stratégique car il permet d'améliorer la qualité des prestations dispensées et de satisfaire, grâce à une formation en apprentissage et en alternance, l'employabilité des diplômés du supérieur.
Egalement, ce rapprochement a le mérite de positionner la formation professionnelle et l'enseignement supérieur en tant que système global au service de l'entreprise économique. Ce qui renvoie directement, comme l'a souligné il n'y a pas si longtemps le ministre de la Formation professionnelle et de l'Emploi, «à des relations de type client-fournisseur». Un système qui se base «sur des principes précis comme l'identification du besoin, la participation à la définition de la réponse au besoin et le développement de la fonction veille pour être tout le temps à l'écoute du client».
En plus de cette question de mise à niveau, l'Etat a accordé un intérêt tout particulier au volet partenariat, notamment avec les pays leaders en la matière, avec le souci de tirer pleinement profit de leur expérience et d'être régulièrement au diapason des nouvelles techniques et autres modes de formation, ou encore d'élargir encore plus le niveau d'assistance financière.
Toutes ces dispositions et toutes ces approches ont permis de soutenir nettement l'efficacité et la rentabilité du système national de formation, cité de plus en plus en exemple et qualifié de modèle au double niveau régional et international.
D'ailleurs, on peut affirmer que l'élargissement significatif du niveau d'attractivité des investissements étrangers et le lancement de plus en plus soutenu des mégaprojets attestent de l'importance du capital humain.
Pour l'étape à venir, la Tunisie entend aller encore plus loin en érigeant le secteur de la formation professionnelle au stade des secteurs stratégiques. D'ailleurs le programme présidentiel «Ensemble relevons les défis» s'est fixé comme objectif d'élargir nettement la capacité d'accueil des centres de formation pour passer de 100.000 places actuellement à 150.000 au courant de 2014.
Auteur : Anis SOUADI
Cette résilience est à mettre incontestablement à l’actif des mesures présidentielles avant-gardistes visant à diversifier le tissu économique et les sources de croissance, ainsi qu’à une orientation de plus en plus marquée vers les secteurs à fort contenu technologique et à haute valeur ajoutée. Une orientation que consacre, de nouveau et de la belle manière qui soit, le programme du Président Ben Ali «Ensemble relevons les défis».
D'ailleurs, l'ambition de faire de la Tunisie une plateforme industrielle à haute valeur technologique donne toute sa mesure à l'approche tunisienne. Une telle plateforme innovante aura surtout pour avantage de permettre, régulièrement, la création de nouvelles richesses, à travers une meilleure adaptation aux différentes exigences économiques, notamment en termes de création, d'employabilité ou encore de qualification.
Toutefois, ces enjeux stratégiques, pour qu'ils soient réellement relevés, impliquent des dispositions bien particulières. A ce niveau-là, la mobilisation d'un capital humain bien qualifié se place comme une approche incontournable.
C'est pour cette raison en effet que, consciente de cette exigence, et surtout convaincue de la limite de ses ressources naturelles, la Tunisie a parié, fondamentalement, sur le génie créateur de son dispositif humain et de son savoir-faire. Deux facteurs qui ont toujours constitué et constitueront encore un passage incontournable pour toute intégration économique réussie.
Pour traduire cet intérêt porté à la formation professionnelle au concret, l'Etat n'a cessé, d'une année à l'autre, de multiplier les dispositions et autres approches appropriées. On a assisté ainsi et d'une manière sûre et progressive à la généralisation de la formation à travers surtout la multiplication des centres de formation dans toutes les régions, la modernisation régulière de leurs modes de fonctionnement et l'amélioration continue de leur niveau technologique.
En parallèle, on a cherché en permanence à aligner le dispositif de formation aux nouvelles exigences du marché de l'emploi et donc de l'entreprise à la faveur d'une approche par compétence bien précise. En clair, une formation spécialisée à la carte qui tient compte aussi bien du besoin réel du marché que du profil du demandeur d’emploi lui-même.
Cette association entre demande et besoin du marché de l’emploi est d'autant plus importante qu'elle a l’avantage de pouvoir bien servir l'employabilité de nos ressources humaines, à la faveur d'un système de formation professionnelle efficace et performant.
D'ailleurs, le Chef de l'Etat ne cesse, à chaque fois, de donner toute sa mesure à cette question d'efficacité en insistant sur l'importance de former mais aussi et surtout d'améliorer significativement le niveau des compétences opérant dans le secteur, ce qui traduit clairement le souci mais aussi l'engagement total de fournir une formation de haute facture, conformément aux normes et standards internationaux.
Il convient de rappeler à ce propos que la décision de créer de nouvelles perspectives et de nouvelles opportunités devant les lauréats parmi les diplômés de la formation professionnelle pour former toute une élite de spécialistes ainsi que de sélectionner un noyau de centres d'excellence, conforte totalement cette tendance.
Il convient de rappeler également que pour réussir cette tendance qualitative de notre dispositif de formation, tout un programme de mise à niveau de la formation, et qui concerne surtout les cadres formateurs, a été mis en place. Un tel programme a l'avantage d'aider les cadres formateurs à répondre positivement aux différentes exigences des demandeurs de formation.
Mieux encore, pour s'assurer régulièrement de l'efficacité de notre système de formation, on a toujours cherché à garantir un meilleur rapprochement entre le dispositif de formation et l'université d'une part et l'entreprise de l'autre.
Ce rapprochement est qualifié par les différents acteurs comme étant stratégique car il permet d'améliorer la qualité des prestations dispensées et de satisfaire, grâce à une formation en apprentissage et en alternance, l'employabilité des diplômés du supérieur.
Egalement, ce rapprochement a le mérite de positionner la formation professionnelle et l'enseignement supérieur en tant que système global au service de l'entreprise économique. Ce qui renvoie directement, comme l'a souligné il n'y a pas si longtemps le ministre de la Formation professionnelle et de l'Emploi, «à des relations de type client-fournisseur». Un système qui se base «sur des principes précis comme l'identification du besoin, la participation à la définition de la réponse au besoin et le développement de la fonction veille pour être tout le temps à l'écoute du client».
En plus de cette question de mise à niveau, l'Etat a accordé un intérêt tout particulier au volet partenariat, notamment avec les pays leaders en la matière, avec le souci de tirer pleinement profit de leur expérience et d'être régulièrement au diapason des nouvelles techniques et autres modes de formation, ou encore d'élargir encore plus le niveau d'assistance financière.
Toutes ces dispositions et toutes ces approches ont permis de soutenir nettement l'efficacité et la rentabilité du système national de formation, cité de plus en plus en exemple et qualifié de modèle au double niveau régional et international.
D'ailleurs, on peut affirmer que l'élargissement significatif du niveau d'attractivité des investissements étrangers et le lancement de plus en plus soutenu des mégaprojets attestent de l'importance du capital humain.
Pour l'étape à venir, la Tunisie entend aller encore plus loin en érigeant le secteur de la formation professionnelle au stade des secteurs stratégiques. D'ailleurs le programme présidentiel «Ensemble relevons les défis» s'est fixé comme objectif d'élargir nettement la capacité d'accueil des centres de formation pour passer de 100.000 places actuellement à 150.000 au courant de 2014.
Auteur : Anis SOUADI