Avec notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh
« Personne ne pourra arrêter les membres du Hezbollah accusés d’être impliqués dans l’assassinat de Rafic Hariri, pas même dans trois cents ans. » C’est la réponse de Hassan Nasrallah aux mandats d’arrêt internationaux délivrés jeudi 30 juin par le Tribunal spécial pour le Liban. Le chef du Hezbollah a accusé le tribunal d’être politisé et a taxé l’enquête de non-professionnalisme. Cette cour relevant des Nations unies est, selon lui, instrumentalisée par les Américains et les Israëliens. Son but est de ternir l’image de son parti qui a tenu tête à l’Etat hébreu et de provoquer une guerre civile ou un conflit entre chiites et sunnites au Liban.
Campagne de dénigrement
Hassan Nasrallah a poursuivi sa campagne de dénigrement du tribunal. Il a affirmé que son président, le juge italien Antonio Cassese, était un grand ami d’Israël. Les principaux adjoints du procureur, le Canadien Daniel Bellemare, seraient d’anciens agents de la CIA, du FBI et de Scotland Yard. Il a dénoncé la corruption de certains enquêteurs, citant nommément l’ancien numéro deux de la commission d’investigation internationale, Gerhard Lehmann. Vidéo à l’appui, il a accusé ce policier allemand d’avoir vendu des documents de l’enquête moyennant des sommes d’argent. Pour toutes ces raisons, le Hezbollah rejette les décisions du tribunal et refuse de coopérer avec lui.
source:RFI
« Personne ne pourra arrêter les membres du Hezbollah accusés d’être impliqués dans l’assassinat de Rafic Hariri, pas même dans trois cents ans. » C’est la réponse de Hassan Nasrallah aux mandats d’arrêt internationaux délivrés jeudi 30 juin par le Tribunal spécial pour le Liban. Le chef du Hezbollah a accusé le tribunal d’être politisé et a taxé l’enquête de non-professionnalisme. Cette cour relevant des Nations unies est, selon lui, instrumentalisée par les Américains et les Israëliens. Son but est de ternir l’image de son parti qui a tenu tête à l’Etat hébreu et de provoquer une guerre civile ou un conflit entre chiites et sunnites au Liban.
Campagne de dénigrement
Hassan Nasrallah a poursuivi sa campagne de dénigrement du tribunal. Il a affirmé que son président, le juge italien Antonio Cassese, était un grand ami d’Israël. Les principaux adjoints du procureur, le Canadien Daniel Bellemare, seraient d’anciens agents de la CIA, du FBI et de Scotland Yard. Il a dénoncé la corruption de certains enquêteurs, citant nommément l’ancien numéro deux de la commission d’investigation internationale, Gerhard Lehmann. Vidéo à l’appui, il a accusé ce policier allemand d’avoir vendu des documents de l’enquête moyennant des sommes d’argent. Pour toutes ces raisons, le Hezbollah rejette les décisions du tribunal et refuse de coopérer avec lui.
source:RFI