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samedi 24 septembre 2011

Plusieurs pays africains soutiennent la demande palestinienne à l'ONU

Comme de nombreux chefs d'Etat africains, le président sud-africain Jacob Zuma soutient la création de l'Etat palestinien
"Reuters"


La Palestine a officiellement demandé hier vendredi 23 septembre à New York une reconnaissance officielle internationale en tant qu'Etat indépendant. Cette demande historique a été présentée à Ban Ki-moon par le président palestinien Mahmoud Abbas, malgré d'intenses pressions américaines et européennes depuis des mois pour l'en dissuader. L'initiative palestinienne est majoritairement soutenue par les pays africains, l'Afrique du Sud en tête.

L'initiative est saluée par de nombreux applaudissements, et le discours prononcé par le président palestinien Mahmoud Abbas accueilli par une ovation. Tous les chefs d'Etat africains présents à New York ont fait le déplacement, les relations diplomatiques entre l'Afrique et la Palestine ayant toujours été excellentes.
Le continent a en effet l'habitude d'accueillir à ses sommets les différents dirigeants de la Palestine, qui bénéficie d'ailleurs d'un statut d'observateur auprès de l'Union africaine. Et à chaque rendez-vous de l'institution panafricaine, une résolution de soutien est votée à la cause palestinienne. Pour le continent, cette demande d'adhésion aux Nations unies n'est donc qu'une étape vers la création d'un Etat palestinien.

La démarche est fortement soutenue par l’Afrique du Sud, l’un des trois pays africains avec le Gabon et le Nigeria qui siègent en tant que membres non permanent au Conseil de sécurité. « A ce jour, 117 Etats ont explicitement reconnu l'Etat de Palestine. Voter pour son admission est un acte politique fort qui renforcera grandement sa position dans l’ordre juridique international », assure un ministre africain des Affaires étrangères. C’est une nécessité qui permettra de vraies négociations entre deux parties à statut égal.
La proposition de la France, annoncée en grande pompe, de proposer à la Palestine un « statut intermédiaire d'Etat observateur », a elle été très diversement accueillie.
source:RFI.fr