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mardi 10 juillet 2012

Le DJ français a réalisé six titres pour le nouvel album de Madonna. Interview En privé avec Martin Solveig

Photo Abaca Press Martin Solveig


DJ surdoué, ce Frenchie qui a conquis Madonna avec Smash, son quatrième album, a réalisé six titres de MDNA, nouvel opus de la star. Cet été, il jouera en première partie de ses shows et nous donne rendez-vous au Stade de France, le 14 juillet.

Quel est le principal trait de votre caractère ?
Déterminé, avec une idée précise du chemin à suivre.

Et celui dont vous êtes le moins fier ?
Un petit manque de folie.

Quelle est la chanson que vous sifflez sous la douche ?
I’ve got you under my skin, de Frank Sinatra... en pensant très fort à une fille qui se reconnaîtra.

Votre truc contre le stress ?
Avant ou pendant un concert, je passe la tête dehors pour prendre un bol d’air frais.

Votre boisson préférée ?
Le dernier cru de La Croix Romane, un lalande-de-pomerol et un beau ducru-beaucaillou : la plénitude.

Votre hobby ?
Jouer au tennis et courir les expos d’art plastique.
Votre héros dans la vie ?
Woody Allen. Je connais par cœur Manhattan.

Que possédez-vous de plus cher ?
L’équipe qui m’entoure. Sans elle, je n’y arriverais pas.

“L’Olympia en 2009, un show unique dans ma vie”

La musique dont vous ne vous lassez pas ?
Melody Nelson, de Serge Gainsbourg, et le premier album des Strokes.

En quoi Madonna vous a-t-elle surpris ?
Son côté railleur, plutôt rare chez les Américains, m’a épaté. Elle réagit à l’instinct, avec certitude.

Vos acteurs préférés ?
Gérard Depardieu, Fabrice Luchini, Édouard Baer, Alain Chabat et Edward Norton dans Fight Club.

L’endroit inattendu où donner un concert ?
Dans une station de métro parisienne pour le côté démocratique.

Quels talents rêvez-vous de réunir sur un album ?
Un truc de fou : Lenny Kravitz, John Lennon, Fela Kuti.

Votre moteur ?
L’adrénaline, le challenge, l’affrontement avec moi.

Les trois basiques de votre dressing ?
Un chandail bleu marine, un jean, une montre chrono Omega Speedmaster.

Le casting d’un dîner idéal chez vous ?
La famille et puis Jean-Baptiste Mondino, sa femme Friquette, Géraldine Nakache, Marie-Anne Chazel, François Rollin.
Le voyage qui vous inspire ?
L’Afrique, le Mozambique, un retour aux sources, aux odeurs, aux sensations, à la lumière.
Pour vous, l’élégance, c’est ?
James Stewart dans Vertigo, d’Alfred Hitchcock.
4508 Martin Solveig aux platines. Photo Abaca PressLe cadeau que vous offrez ? Un titre ou un album à télécharger ; en ce moment Cold War, de Janelle Monáe.
Vos meilleurs souvenirs de concert ?
L’Olympia en 2009. Un show unique dans ma vie.

Votre formule pour vous ressourcer ?
Louer une voiture, rouler avec un CD à fond jusqu’à Pont-l’Évêque et dormir dans une auberge du pays d’Auge.

Que détestez-vous par-dessus tout ?
La prétention. En général, elle est inversement proportionnelle au talent. Lorsque j’ai rencontré Bono, de U2, j’ai été impressionné par sa simplicité.

Votre madeleine de Proust ?
Alphabet Street, de Prince, qui me renvoie à d’interminables soirées dans ma chambre d’enfant, le Walkman collé aux oreilles.
source : Madame Le Figaro