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samedi 28 avril 2012

Qui de la Première dame de France ou de la First Lady américaine a le statut le plus avantageux et l’influence la plus grande sur le destin de son pays ?

Photo AFP Carla Bruni-Sarkozy et Nicolas Sarkozy, Michelle et Barak Obama


Quand Carla Bruni assure qu’elle ne connaît rien à la politique, Valérie Trierweiller promet, elle, qu’elle apprendra vite. Michelle Obama affirme n’être que la « Mom-in-chief » de la Maison Blanche et Ann Romney, épouse du probable candidat républicain, s’y projette déjà. Rôle, rémunération, influence : en ces temps d’élections, vaut-il mieux avoir le double de clés de l’Elysée ou de West Wing ?

Leurs statuts et salaires

La première dame

Elle n’a aucun autre statut particulier et ne perçoit aucune rémunération de l’Etat. La première dame de France peut travailler, même si la fonction protocolaire a suffi à la plupart d’entre elles.
Carla Bruni n’a sorti qu’un album depuis son mariage avec Nicolas Sarkozy en février 2008, mais elle continue à composer. Valérie Trierweiller confiait récemment à Femme Actuelle qu’elle ne renoncerait pas à exercer son métier de journaliste si son compagnon était élu le 6 mai. Seule première dame de la Ve République à avoir assuré une charge politique, Bernadette Chirac était à la tête du conseil général de Corrèze pendant les deux mandats de son mari.

The first lady

On croit souvent que Flotus, (l'acronyme de First Lady of the United States) est mieux lotie. Pour autant elle n’a ni statut officiel, ni rémunération, ni bureaux particuliers. Michelle Obama aurait beaucoup souffert, au début du mandat de son époux, de devoir passer par sa secrétaire pour lui parler. La première dame des Etats-Unis souffle bien dans l’oreille de son mari, mais les conseillers de Barack Obama ne la consultent pas sur les affaires de l’Etat.


Photo AFP En 2007, quand Cécilia Sarkozy était première dame de France, c'est Laura Bush, l'épouse de Georges W Bush, qui dormait à la Maison Blanche



Leurs rôles officiels

La première dame

Elle assure un rôle protocolaire de représentation de la France. En 2007, l’ambitieuse Cécilia Sarkozy et sa famille recomposée relookent la fonction. Pour la première fois depuis les tailleurs Courrège de Claude Pompidou, on scrute les tenues vestimentaires de la première dame. Cette « glamourisation » atteint son paroxysme avec l’arrivée de Carla Bruni à l’Elysée. Pendant la visite du couple présidentiel en Grande-Bretagne, en mars 2008, les observateurs convoquent à l’unisson le souvenir de Jackie Kennedy.
En revanche, les Français acceptent mal que la première dame se mêle de politique. L’intervention de Cécilia Sarkozy dans la libération des infirmières bulgares en 2007 avait fait jaser. Carla Bruni-Sarkozy a choisi de rester beaucoup plus en retrait : « Il est tombé sur l'animal le plus apolitique qui soit ! », affirmait-elle récemment au Nouvel Observateur.
Hormis ce rôle de représentation et d’épouse aimante, les premières dames se sont illustrées, depuis Claude Pompidou, dans des causes caritatives : la lutte pour les droits de l’homme pour Danièle Mitterrand ou les personnes hospitalisées à travers les opérations pièces jaunes de Bernadette Chirac.

The first lady

On constate une réelle aseptisation de la fonction avec le temps. Eleanor Roosevelt présida la commission chargée de rédiger la Déclaration universelle des droits de l’homme en 1948. Betty Ford, en 1973, sortit de son devoir de réserve en approuvant la décision de la Cour suprême reconnaissant le droit à l'avortement. Ces trente dernières années, seule Hillary Clinton s’est démarquée en prenant part, dès le premier mandat de son mari, à un groupe de réflexion sur un projet d’assurance maladie universelle. En 2000, elle fut élue sénatrice de l'Etat de New York.
La tête haute en toutes circonstances
Aujourd’hui, en façade en tout cas, les first ladies sont limitées dans leur champ d’action. Laura Bush s’occupait de promouvoir la lecture. Michelle Obama lutte contre l’obésité infantile et la malbouffe à travers le programme Let’s move. Dans toutes les circonstances, elles doivent garder la tête haute, comme le fit Hillary Clinton malgré l’humiliation du scandale sexuel de l’affaire Lewinsky en 1998.


Photo AFP
Hillary Clinton, à la Maison Blanche entre 1993 et 2001,  fut la première First Lady à occuper un poste de sénatrice. Bernadette Chirac, première dame entre 1995 et 2007, occupa elle aussi une charge politique, à la direction du conseil régional de Corrèze.


Leurs rôles officieux

La première dame

C’est la meilleure attachée de presse du président. Elle se doit d’incarner le discours de son mari. Nicolas Sarkozy veut être proche du peuple ? Carla enfile des tenues passe partout, confie adorer Plus belle la vie et prendre de temps à autre le métro, sous une perruque. Mais si la première dame est un excellent faire-valoir et peut aider à la victoire, le moindre de ses écarts à l’international peut être perçu comme un affront lancé par le pays. En 2007, l’angine blanche prétextée par Cecilia Sarkozy pour échapper à un dîner chez les Bush frôla l’incident diplomatique.
 Motivator in chief

The First Lady

Comme en France, elle est le meilleur outil de communication du président. Bill Clinton, avait affirmé que voter pour lui, c’était en avoir « deux pour le prix d’un », faisant référence à sa femme Hillary. Comme Carla Bruni-Sarkozy, Michelle Obama a multiplié les interviews à la presse féminine, allant jusqu’à se plaindre que son président de mari laisse traîner ses chaussettes ! Si la cote de popularité de Barack Obama oscille autour des 40 %, celle de sa femme dépasse aujourd’hui les 60 % ! « Mom-in-chief » pendant la première partie du mandat Obama, elle est désormais considérée « Motivator in chief » de la Maison Blanche.
L’épouse peut aussi combler les lacunes d’une stratégie de communication. Ainsi Ann Romney, l’épouse du probable adversaire républicain de Barack Obama en novembre, adoucit l’image de « Mitt-bott » (Mitt-robot), froid businessman mormon qui a fait fortune grâce à un fonds spéculatif. Jusqu’à se servir de la sclérose en plaques dont elle souffre pour prouver aux Américains qu’il est l’époux attentionné dont rêvent toutes les housewises… Apitoyer pour faire gagner, c’est aussi à cela que peut servir une first lady.
source: Madame Le Figaro

 

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