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dimanche 12 août 2012

JO 2012, Athlé Lavillenie : «Tout était parfait»

Renaud Lavillenie vit les meilleurs moments de sa vie - AFP

Sacré champion olympique vendredi soir, Renaud Lavillenie savourait son concours parfait et estimait être en train de vivre les plus belles heures de sa vie.
A Londres
Renaud, vous venez d'être sacré champion olympique. Est-ce le plus beau jour de votre vie ?
Renaud Lavillenie : Oui. Enfin je ne sais pas si c'est aujourd'hui (Ndlr : vendredi) ou si ce sera demain (Ndlr : samedi). Mais je dirais que les 24 heures entre le début du concours et le moment où j'aurai ma médaille sont les plus belles que j'ai jamais vécues, sans hésitation. Mais ce titre n'est pas sorti de nulle part. Je me suis entraîné pour ça. Je savais que les Jeux olympiques ne seraient pas gagnés d'avance. Encore heureux d’ailleurs ! Mais ce soir, il y a tout eu, la performance, le record olympique, la manière... Tout est parfait (sourire).
Vous n'avez pas explosé de joie tout de suite quand vous avez su que vous étiez sacré. Pourquoi ?
Parce que le concours n'était pas fini. Je savais que j'avais le potentiel de faire quelque chose de grand et jusqu'au bout j’étais parti pour faire ça. J'ai tenté 6m02 car Bjorn (Otto) avait encore un essai puis 6m07 pour devenir le deuxième meilleur performeur de l'histoire.
Que vous est-il passé par la tête lorsque vous avez vu Otto et Holzdeppe passer 5m91 ?
Je me suis dit : "ce n'est pas fini" (sourire). Je ne peux pas dire que j'étais surpris non plus. Même s'ils étaient en difficulté à 5m85, je savais qu'ils avaient le potentiel pour aller plus haut. Après, je suis resté concentré sur ce que j'avais à faire, pour ne pas me laisser déstabiliser.
Je ne voulais rien avoir à regretter
— Renaud Lavillenie
Et au moment de vous élancer pour votre dernier essai à 5,97m, aviez-vous conscience de l'importance de ce saut qui allait décider de l'issue du concours ?
Je n'y pensais pas (sourire). Je pensais juste à sauter, à faire un super saut. Peu importe les conséquences, je ne voulais rien avoir à regretter. Et c'est ce qui s'est passé. Je n'ai pas pensé à la finalité de ce saut mais juste à donner le meilleur de moi-même et à me faire plaisir.
Une fois la barre franchie, comment arrivez-vous à rester dans le concours et à ne pas laisser éclater votre joie ?
J'ai toujours été comme ça. Même aux Championnats d'Europe en salle, en 2011, quand je fais 6m03, je suis tout de suite concentré pour tenter une barre plus haute. Ça fait partie de ma nature. Je ne me satisfais pas de quelque chose quand je sais que je peux avoir plus. Quand je passe 5m97, il reste encore un essai aux deux autres, donc rien n'était gagné. C'est pour ça que c'est une erreur de sortir de sa compétition et cette erreur, je ne l'ai pas faite.
Vous succédez à Jean Galfione, dernier champion olympique français. Qu'est-ce que ça représente pour vous ?
J'y pensais depuis longtemps. Je lui ai succédé il y a sept mois quand je suis devenu champion du monde en salle, comme lui. On partage plein de choses : on est les deux seuls Français à avoir passé 6 mètres, on a été champion du monde en salle, maintenant champion olympique. C'est grand parce que Jean, ce n'est pas un petit athlète. J'ai énormément de respect pour lui et ça fait plaisir, un plaisir partagé même, de lui succéder.
 Avez-vous repensé au concours de Daegu ?
Je n'ai pas fait cette erreur de repenser aux derniers Moindiaux car chaque concours est différent, même lorsque les scénarii se ressemblent parfois. J'avais juste en tête de donner le meilleur de moi-même, quoi qu'il arrive. J'ai progressé depuis l'an dernier, j'ai évolué même si certains n'ont pas cru en mes capacités. J'ai prouvé que ce n'est pas parce qu'on rate une compétition dans la saison qu'on n'est pas prêt. Quand on arrive sur un championnat, tout est différent et tout peut arriver.
source :sport24
 

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