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dimanche 16 décembre 2012

Football, Ligue 1 Aulas : «Un fantastique défi»

Avant le choc contre le Paris SG, le président de l’Olympique lyonnais, Jean-Michel Aulas, explique comment il compte lutter face aux moyens colossaux du club de la capitale, aussi bien sur qu'en dehors du terrain.
Si le Paris SG fait toujours figure de grand favori pour le titre de champion de France, c’est bien Lyon qui occupe la place de leader avant de se rendre au Parc des Princes dimanche soir pour le compte de la 18e journée de Ligue 1. Une position qui fait évidemment le bonheur du président rhodanien, Jean-Michel Aulas, et qui décuple son envie de continuer à concurrencer l’ogre parisien, aussi bien sur qu’en dehors du terrain.
Que vous inspire ce match nul concédé face à Nancy mercredi (1-1), qui réduit votre marge de manœuvre avant de vous rendre au Parc des Princes ?
Jean-Michel Aulas : De la déception principalement, car nous restions sur de bonnes performances face à des clubs d’un standing a priori supérieur à celui de Nancy. Mais cela s’explique sans doute par le fait que nous sommes actuellement dans une spirale de matches très importants et que le fait de jouer le dernier à Gerland avait un caractère trop protecteur. Nous avons eu beau essayer de prévenir les joueurs, cela n’a pas suffi. Mais cette déception doit désormais amener une réaction le plus rapidement possible.
Lyon-Nancy
Ce résultat peut-il s’expliquer par la jeunesse de votre équipe ?
 A la fois oui et non. Oui car c’est évident que dans la durée, la jeunesse est souvent moins performante, moins régulière et moins capable de gérer ses efforts que des joueurs expérimentés. Ceci étant, face à Nancy, malgré les blessés et les suspendus, nous avions une équipe qui tenait la route en termes d’expérience puisque l’on récupérait Dejan Lovren et Lisandro. Donc je pense vraiment que le problème que nous avons rencontré est lié au fait que cette rencontre se situait au milieu de très gros matches. Recevoir Nancy dans ce contexte, qu’on le veuille ou non, est toujours délicat sur le plan de la concentration, de la gestion de l’effort et de son intensité.
 Depuis 25 ans que nous sommes à la tête de l’Olympique lyonnais, nous ne nous sommes pas beaucoup trompés
— Jean-Michel Aulas
Au-delà de cette déception passagère, vous devez cependant être très satisfait de la première moitié de saison réalisé par vos joueurs. Cette réussite n’est-elle pas néanmoins paradoxale après la cure d’austérité opérée l’été dernier, dont certains observateurs estimaient qu’elle allait faire entrer votre club dans le rang ?
 Non, je trouve notre réussite logique. Depuis 25 ans que nous sommes à la tête de l’Olympique lyonnais, nous ne nous sommes pas beaucoup trompés. Et aujourd’hui, rien ne dit que cette cure d’austérité n’est pas à l’origine de nos bonnes performances. D’autant plus que cette cure ne correspond pas au départ de tous les plus gros salaires. Non, plus simplement, nous avons effectué un certain nombre de choix qui n’ont pas été faits de manière aveugle, mais qui répondaient à une logique de remise en cause de certains statuts au sein du vestiaire. Cela a été fait de manière très pertinente, et nous en avons la preuve actuellement. Et puis cela me réconcilie parfaitement avec l’idée que j’aie de certains conseilleurs trop conservateurs. Il ne suffit pas de mettre des joueurs qui ont été bons un jour les uns à côté des autres pour qu’ils soient bons toujours. Dans le football, il faut du talent, évidemment, mais aussi de l’humilité et de la remise en cause. Et c’est ce que nous avons injecté dans l’équipe en incorporant de jeunes joueurs.
Donc cette place de leader ne vous étonne pas finalement…
 Disons que c’est surtout notre niveau de performance qui ne m’étonne pas. Si nos joueurs sont bons actuellement, c’est que l’environnement est bon, que le staff technique travaille intelligemment. Je pense en particulier à Rémi Garde, notre entraîneur, qui arrive à donner à tous ses joueurs les ingrédients dont ils ont besoin. Je pense que le groupe a de l’ambition car on a su lui expliquer qu’il avait le talent pour rivaliser avec les meilleurs. Peut-être pas avec le PSG, avec qui il y a une grande différence au niveau de la technique individuelle et du nombre de talents à disposition. Mais par rapport aux autres, ils sont convaincus qu’il y a quelque chose à faire.
Etes-vous réellement convaincu de ne pas être en mesure de devancer Paris SG en fin de saison ?
Sur la longueur d’un championnat, oui, je suis à peu près certain que c’est impossible pour nous. Sur un match, on peut lutter en revanche. Et si par bonheur nous avions six points d’avance sur Paris dimanche soir, bien sûr que l’on peut toujours rêver. Mais d’un point de vue rationnel, j’estime que le PSG n’a pas de concurrents en France à l’heure actuelle. D’autant plus avec ce que j’ai vu lors de la dernière journée. Sur ce qu’a montré le PSG face à Valenciennes, ce club a d’autres arguments que nous en ce moment.


N’auriez-vous pas préféré jouer Paris il y a trois semaines ?
Bien sûr que si ! A ce moment-là, il y avait de la place. Mais c’est aussi pour ça que ce sera difficile pour nous de finir devant une équipe qui est plus forte, car celle-ci a toujours la capacité de rebondir et de repartir encore plus fort. Le PSG d’il y a trois semaines était prenable. Mais depuis ce qui est pour moi son match référence face à Porto, ce n’est plus du tout le cas.
A-t-on peur avant d’affronter Zlatan Ibrahimovic ?
Bien sûr ! C’est cela aussi l’humilité dont je parlais. Il est légitime de craindre le talent, la force physique de Zlatan Ibrahimovic, tout comme cela l’est vis-à-vis de la vitesse de Jérémy Ménez ou de Lavezzi. Ceci étant, les joueurs qui vont les affronter auront une motivation à la dimension de cette crainte. Parfois, celle-ci génère le surpassement. Et on va évidemment jouer sur cette possibilité-là.
Le Paris SG tire le football français vers le haut à de multiples niveaux
— Jean-Michel Aulas
Entre Paris et Lyon, il semble aussi y avoir un match dans un futur proche au niveau du fair-play financier. Estimez-vous que les investisseurs qataris faussent le championnat ?
Sur le sujet, j’ai la vision d’un président de club et d’un vice-président de la LFP, qui est une vision très positive de ce que fait le PSG. Ce club tire le football français vers le haut à de multiples niveaux, comme son impact sur les droits de la télévision. Et on peut imaginer qu’après ses investissements sur des joueurs à l’étranger, l’équipe dirigeante du PSG est suffisamment pertinente et intelligente pour faire des acquisitions auprès des clubs français. Donc je pense vraiment que le football hexagonal ne peut que se féliciter de l’arrivée des Qataris. Après, sur la question de la mise en place du fair-play financier, j’ai effectivement quelques craintes. Les règles édictées par l’UEFA sont en effet antagonistes avec la politique actuelle du PSG. Mais je laisse le soin aux responsables du club parisien et de l’UEFA de régler ce différend.



La tranche d’imposition sur le revenu à 75% n’est-elle pas aussi problématique pour le futur, sachant que le club parisien a sans doute davantage les moyens de composer avec que d’autres clubs ?
 La mesure générale est problématique pour garder les meilleurs joueurs. Cela concerne effectivement en premier lieu le PSG, mais cela ne devrait pas les pénaliser plus que cela. Ils devront juste investir davantage pendant deux ans, qui devrait être la durée de vie de cette mesure, du moins c’est ce que l’on espère. Mais là où cette mesure devrait être plus discriminatoire pour les autres clubs, c’est vis-à-vis d’un club comme Monaco qui lui n’a ni charges sociales, ni impôts pour les joueurs. Donc pour moi, cette mesure n’entraîne pas un problème vis-à-vis du PSG, mais d’un autre club. Après, ce sera à nous de trouver un modèle économique qui s’inscrira dans un modèle de fair-play et qui nous permettra de concurrencer les plus grands clubs. Et c’est là qu’intervient la conception de notre propre stade, qui nous permettra de générer un certain nombre de recettes récurrentes.
Donc l’avenir de Lyon repose sur l’édification de ce stade, et aussi sur une solide politique de formation…
 C’est tout à fait ça. On a toujours le premier budget de France en matière de formation et c’est un secteur dans lequel nous avons toujours investi, même quand nous étions champions de France. Et l’on voit dans nos résultats cette année la part prise par l’émergence de ces jeunes. Et puis il y a cette nécessité aujourd’hui d’être propriétaire de notre stade, comme cela se fait en Allemagne notamment, ou à Arsenal. Il faut que les revenus remontent à 100% au club. Cela demande des investissements considérables que nous faisons en tant qu’actionnaire normal, en fonds propres, contrairement à d’autres attributions politiques. Ce qui permettra de respecter le prochain fair-play financier, ce sera d’avoir des recettes en ligne avec les dépenses. Et pour cela, il faut avoir une politique très fine en termes de salaires et savoir se construire les ressources de demain. Notre futur Stade des Lumières sera là pour cela. C’est un fantastique challenge pour nous que de lutter avec Paris avec nos moyens.
source : Sport24

Adèle ne reconnaît pas son fils : La mère indigne de la semaine

Malgré un coffre reconnu par toute la scène internationale, Adèle n’a semble-t-il pas décidé de faire entendre la voix de son fils, né le 19 octobre dernier.
En effet, comme le rapporte le Sun, la chanteuse et son compagnon n’aurait pas encore officialisé sa naissance auprès de l’administration britannique. Les parents disposant de 42 jours pour effectuer cette démarche ont donc dépassé l’autorisation légale. Aussi, la diva serait susceptible d’encourir une amende de 1000 livres, soit 1240 euros !
Mais que les fans se rassurent, comme l’explique un spécialiste au Sun : « Je ne vois pas la police aller frapper à leur porte demain, c'est probablement un simple oubli de leur part. La plupart du temps les parents déclarent leur enfant dans les deux semaines qui suivent la naissance. Il y a plein de raisons pour lesquelles les parents le font tardivement et il y a des millions de couples qui ne le font pas pendant des mois. »
source : msn 

Rotshchild, un certain art de vivre

Ariane et Benjamin de Rothschild dans le salon vert et or de leur hôtel parisien. Bien qu'intéressés par l'art contemporain, ils sont aussi amateurs de mobilier et de peinture du XVIIIème siècle. Crédits photo : RAPHAEL GAILLARDE/Le Figaro Magazine



Ils sont banquiers, collectionneurs, mécènes, viticulteurs... Depuis près de trois siècles, leur nom est inséparable de l'histoire, comme en témoigne une exposition à la Bibliothèque nationale de France. Nous avons rencontré les héritiers de cette grande famille européenne.

Il y eut un temps où, en langage courant, la référence à Crésus pour rendre compte de l'infinie richesse a perdu de son pouvoir évocateur et cédé la place dans la mythologie des temps modernes à la référence à Rothschild. Il y eut également un temps, dans l'histoire de la célèbre famille, où le sobriquet qui la désignait fut rehaussé de la particule annonciatrice de l'anoblissement et du titre de baron. Ce n'était que la reconnaissance officielle de la place éminente qu'ont occupé les «de Rothschild» au temps de la Sainte-Alliance, sous la monarchie de Juillet, le Second Empire et les républiques à venir. Une ascension aussi rapide avait évidemment frappé les imaginations. Stendhal, le premier, écrira «riche comme Rothschild».
Leur arbre généalogique plonge ses racines dans le ghetto de Francfort-sur-le-Main, au milieu du XVIIIe siècle. L'ancêtre Mayer Amschel Rothschild habite avec sa famille une ruelle sordide. On ne lui accorde pas le droit d'exercer un métier noble, de vendre des étoffes ou même de devenir forgeron ou menuisier. Alors, comme beaucoup d'autres Juifs, il spécule, vit du commerce de l'argent, accepte de parcourir les routes d'Allemagne dans une mauvaise voiture pour recouvrer les intérêts dus à son protecteur, le margrave de Hesse. La force de Mayer, c'est qu'il n'agit pas seul: il envoie chacun de ses cinq fils s'établir dans une grande capitale d'Europe, organisant ainsi de solides réseaux d'information au sein de la famille. Bientôt, les Rothschild père et fils vont développer un système de courrier privé plus rapide que celui des Etats eux-mêmes. Les cinq frères mettent ainsi en place la première multinationale de l'histoire, devenant, du même coup, des «Européens» avant la lettre. C'est la source de leur puissance. Les Rothschild de la deuxième génération, parmi lesquels le cadet, James, que son père envoie à Paris, sont déjà des hommes fort riches.



Dans les salons de Waddesdon Manor, panneaux sculptés et meubles provenant de Versailles se succèdent. Aux murs, des portraits de l'école anglaise, des toiles de Greuze et de Lancret. dans les vitrines et sur les étagères, des porcelaines de Sèvres. Une abondance de bon ton. Crédits photo : RAPHAEL GAILLARDE/Le Figaro Magazine





À travers le destin de la famille Rothschild, l'exposition présentée à la BNF s'attache à la personnalité de James. Quand il arrive à Paris en 1812, il a 20 ans. Ivre de liberté, il se jette dans le travail avec une espèce de sauvagerie. Son ascension est fulgurante et l'on croise bientôt chez lui tout ce que Paris compte de diplomates, de ministres, d'aristocrates qu'il traite avec une certaine ironie. Les grands négociants fréquentent le cercle de la rue de Gramont? Lui se fera élire en 1829 au cercle de l'Union, le plus noble, le plus snob, et le plus rigoriste. Ses concurrents forment une bourgeoisie jalouse de ses conquêtes? James deviendra l'intime des Noailles, des Ligne, des princes d'Orléans. Rêvera-t-il alors de marier sa fille à un duc? Justement pas. Les Rothschild ne se mariaient qu'entre eux, préférant aux grandes alliances flatteuses des mariages entre cousins et nièces qui permettaient à la dot de rester dans le patrimoine familial commun. Dès le début de sa carrière, James, qui avait épousé sa cousine Betty, se rangea dans le camp de la contre-révolution, ce qui l'amena à combattre Napoléon en qui il voyait la résurgence de l'esprit jacobin, à choisir la Sainte-Alliance des monarques et donc à soutenir tout ce qui ressemblait à une Restauration après la tempête révolutionnaire. La longue guerre qui déchira l'Europe de 1792 à 1815 fut à l'origine de sa fortune. James devint le banquier de Louis XVIII et de Charles X, avant de devenir celui de Louis-Philippe et son homme de confiance. La faveur royale lui permit de bien se placer dans la grande révolution industrielle qui allait faire de lui le magnat des chemins de fer.
Comme ses frères, James sera pris de la passion de construire. Il demandera à l'architecte britannique Joseph Paxton de restaurer le château de Ferrières. C'était une propriété de légende, où 120 domestiques servaient plusieurs fois par semaine des dîners de 60 couverts, où on lessivait 80.000 pièces de linge à l'année, où les écuries pouvaient accueillir 80 chevaux et où un système de wagonnets en sous-sol permettaient d'acheminer les plats des cuisines dans la salle à manger.Typique de ce que l'on a appelé le «style Rothschild», la décoration de Ferrières était un mélange savamment dosé d'opulence et de confort, de goût du gigantesque et de passion vraie pour les oeuvres d'art. James sera le premier Rothschild à collectionner des tableaux. Son premier achat sera une toile de Jean-Baptiste Greuze, La Laitière, aujourd'hui au Louvre. L'école française n'était pourtant pas sa préférée, son intérêt le portait surtout vers les primitifs flamands tels que Jan Van Eyck (la Vierge et l'Enfant avec saints et donateurs) ou Hans Memling (la fuite en Egypte), deux chefs-d'oeuvre eux aussi légués au Louvre.



A Mouton, Philippine de Rothschild s'est entourée de peintures et de sculptures des XVIIIème et XIXème siècles, de «curiosités» en pierre dure et en porcelaine. Un mélange très réussi de beauté et d'originalité, qui fait le charme de Mouton. Crédits photo : ERIC SANDER/Le Figaro Magazine









Chaque Rothschild mériterait une biographie. Nathan, le frère de James, passait pour avoir de l'humour. Comme sa fille Hannah aimait la musique, il se laissa convaincre de donner un concert où Paganini vint jouer. Il le félicita en prenant l'accent yiddish: «Foilà une cholie muzique.» Il fit alors tinter des pièces de monnaie dans sa poche: «Za, z'est ma muzique à moi. Le monde l'égoute avec adention mais ne la respecte pas autant.» Les cousins Rothschild redoutaient la tante Alice, jardinière émérite mais redoutable bougon, qui agrippa un jour le bras de la reine Victoria en lui criant: «Arrêtez de marcher sur mes pelouses.» Il faudrait des volumes entiers pour expliquer les Rothschild et leurs châteaux, les Rothschild et les chevaux de course, les Rothschild et le vin. Des livres et des livres pour dresser la liste de leurs fondations. Et bien d'autres ouvrages encore pour énumérer les splendides oeuvres d'art dont ils ont fait don aux musées. Aujourd'hui encore, le nom de Rothschild est lié à l'origine du système bancaire international, à de fabuleuses richesses, à de la croissance sociale et à la montée sans pareille d'entreprises, ainsi qu'à un style de vie servant de critère. Est-ce pour cela que James de Rothschild, le vrai James, est cent fois plus passionnant que tous les Nucingen, Lucien Leuwen et autres Gundermann que, dit-on, il inspira à Balzac, Stendhal ou Zola?
source : Le Figaro

Gérard Depardieu dit renoncer à la nationalité française

Ulcéré par le premier ministre, qui a qualifié de «minable» son établissement en Belgique, l'acteur français explique dans une lettre ouverte se sentir «injurié». «Je vous rends mon passeport. Nous n'avons plus la même patrie, je suis un citoyen du monde», prévient-il.

Une réponse à la hauteur de sa gouaille légendaire et de son goût pour la démesure. Ulcéré par les propos du premier ministre, Jean-Marc Ayrault, qui trouve «minable» son établissement en Belgique pour échapper à la fiscalité de l'Hexagone, Gérard Depardieu a annoncé dimanche renoncer à sa nationalité française. Dans une lettre ouverte publiée par Le Journal du dimanche, le comédien estime avoir été «injurié» par le premier ministre.

Le héros du Dernier Métro commence ainsi sa «Lettre ouverte à M. Ayrault Jean-Marc, premier ministre de M. François Hollande»: «“Minable”, vous avez dit “minable”? Comme c'est minable!» «Je ne demande pas à être approuvé, je pourrais au moins être respecté! Tous ceux qui ont quitté la France n'ont pas été injuriés comme je le suis», remarque l'acteur. Rappelant avoir commencé à travailler «à 14 ans comme imprimeur, comme manutentionnaire puis comme artiste dramatique», Gérard Depardieu affirme avoir «toujours payé (ses) taxes et impôts».

Belgique: des «raisons intimes» aussi

«Qui êtes-vous pour me juger ainsi, je vous le demande, M. Ayrault, premier ministre de M. Hollande, je vous le demande, qui êtes-vous?», apostrophe celui qui prête ses traits au cinéma à Obélix. «Je n'ai jamais tué personne, je ne pense pas avoir démérité, j'ai payé 145 millions d'euros d'impôts en quarante-cinq ans, j'ai payé, en 2012, 85% d'impôts sur mes revenus et je fais travailler 80 personnes (...). Je ne suis ni à plaindre ni à vanter, mais je refuse le mot “minable”», insiste-t-il, répétant le qualificatif qui ne passe pas. Choix de mot sur lequel Jean-Marc Ayrault est, depuis, un peu revenu. «Je vous rends mon passeport et ma Sécurité sociale dont je ne me suis jamais servi», prévient l'acteur. «Nous n'avons plus la même patrie, je suis un vrai Européen, un citoyen du monde, comme mon père me l'a toujours inculqué», poursuit Gérard Depardieu.


Dans ses griefs, la star évoque aussi des raisons plus intimes. «Je trouve minable l'acharnement de la justice contre mon fils Guillaume(décédé en 2008, NDLR), condamné à de la prison ferme pour deux grammes d'héroïne quand tant d'autres échappaient à la prison pour des faits autrement plus graves.» «Je ne jette pas non plus la pierre à ceux qui ont trop de cholestérol ou trop d'alcool dans le sang et qui s'endorment sur leur scooter, je suis l'un des leurs», poursuit-il en allusion à ses derniers démêlés avec la justice. L'acteur comparaît le 8 janvier sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) pour conduite en état d'ivresse. «Malgré mes excès, mon appétit et mon amour de la vie, je suis un être libre Monsieur et je vais rester poli», conclut-il, théâtral.

Hollande pour une renégociation des conventions avec la Belgique

C'est la première fois que Gérard Depardieu s'exprime depuis l'annonce de son exil fiscal outre-Quiévrain, qui lui a valu de nombreuses critiques. Le président François Hollande a ainsi fait appel, vendredi, au «comportement éthique» de chacun, et a prôné une renégociation des conventions fiscales avec la Belgique. Un député socialiste a même proposé que les exilés fiscaux soient déchus de leur nationalité s'ils n'acquittent pas d'impôt en France. Une idée cependant impossible à réaliser sur le plan juridique. Les remarques ont également fusé du monde du spectacle. Line Renaud a dit ne pas comprendre comment on pouvait «quitter le bateau quand son pays est en difficulté».
En Belgique, Gérard Depardieu a acquis une maison à Estaimpuis, dont dépend le village de Néchin, à la frontière française, non loin de Roubaix. 2800 Français y résident déjà. À Paris, la vedette a mis en vente son hôtel particulier, situé rue du Cherche-Midi, à Saint-Germain-des-Prés. Une demeure de 1800 m² habitable qui serait évaluée à 50 millions d'euros.

 source : msn

Athlétisme: Christine Arron annonce qu'elle arrête sa carrière

AFP/Archives


La sprinteuse Christine Arron annonce dans le Journal du dimanche qu'elle met un terme à sa carrière, estimant à 39 ans qu'"il faut bien arrêter un jour".

"Après 35 ans, c'est devenu plus difficile au niveau récupération", confie la détentrice du record d'Europe du 100 m (10 sec 73), assurant qu'elle "aurait bien aimé continuer mais, bon, il faut bien arrêter un jour..."
Enceinte de quatre mois, elle explique que "c'est la décision d'avoir un enfant qui a entraîné la décision d'arrêter".
source : msn

dimanche 9 décembre 2012

Miss France 2013 : revivez les meilleurs moments de la cérémonie (2/2)


Pleine de vie. Fan des mystères de l’histoire de France. 





Dynamique, volontaire, trop franche. Passionnée de golf.




Naturelle, dynamique. Sa devise ? Carpe Diem. Pratique régulièrement le jet ski.




Animatrice dans un centre de loisirs. Franche sincère, généreuse et élégante.




Aimable, déterminée, toujours à l’écoute. Elle pratique la gymnastique artistique.




Authentique, généreuse, désordonnée. Ceinture noire de karaté.



Cette Miss adore la musique et joue de la batterie. Elle avoue avoir un tempérament de battante.




Aime les balades en plein air. Accorde une grande importance aux valeurs humaines.



Persévérante et curieuse. Adore faire des cupcakes, suivre son cœur et croire en ses rêves.




'Je m’autorise à voir les choses en grand'.




Passionnée de photographie.



C'est la 2e fois qu’elle se présente au concours Miss France. Passionnée par les parfums. Elle souhaite allier charme et caractère.



A été élue le jour de son anniversaire. Cette miss est toujours en mouvement. Très généreuse et très gaie, elle pratique la pétanque en famille.



Elle aime finir ce qu’elle entreprend et donner le meilleur d’elle-même. Pratique le cyclisme. Elue Miss Cycliste.



Elle pratique le handball et a l'esprit d'équipe.



Elle aime la précison et l'élégance, et fait de la danse indienne.



Spontanée, souriante, pleine d’humour, elle pratique la natation. Sa devise ? Fais de ta vie un rêve, et de ce rêve une réalité.




Très intéressée par l’art. Elle peint.



Etudiante infirmière. Aime apporter chaleur et réconfort dans les moments difficiles



Très sportive, cette jolie Tahitienne a très envie de porter haut et fort les valeurs de la France dans le monde.



Son but ? Toujours rester positive. Cette miss est volontaire, impliquée. Elle monte à cheval et s'investit dans de nombreuses oeuvres humanitaires.



Amour, humanité et partage sont ses maîtres-mots. Pétillante, entière, et spontanée, elle adore le sport.
source : msn

Miss France 2013 : revivez les meilleurs moments de la cérémonie (1/2)


Hier soir, Miss Bourgogne a été élue Miss France 2013, et succède donc à Delphine Wespiser.
Outre le couronnement de la charmante Marine Lorphelin, la soirée a été marquée par de nombreux moments forts.
Entre défilés en robes de soirées et maillots de bain, intervention surprise de Jamel Debbouze et Gad Elmaleh, et présentations mouvementées des candidates, cette élection a été riche en rebondissements.



Les 33 Miss ont fait leur entrée sur une musique de Whitney Houston, disparue cette année.
Le thème de la soirée : le cinéma et ses grandes actrices.


Comme d'habitude, Jean-Pierre Foucault est aux commandes


Sylvie Tellier, DG de la société Miss France, est aussi de la partie !


Cette année encore, Alain Delon présidait le jury de lélection Miss France. Il a choisi pour vice-présidente 'sa Mimi. Mireille Darc'.
L'actrice s'est d'ailleurs dit très heureuse d'assister à la soirée. Puis, s'adressant à Jean-Pierre Foucault, elle explique : 'Je vous aime beaucoup Jean-Pierre, mais je l’aime encore plus fort ».





Très humble, le top modèle explique : « J’ai été découverte au hasard, moi je n'aurais jamais eu le courage. Je les admire, elles sont très très courageuses ».




Maladroite, souriante, elle est passionnée de danse.





Très expressive, persévérante. Elle aime les surprises et faire de belles rencontres. Elle danse régulièrement la salsa.


 

Humble, elle sait reconnaître ses défauts. Elle est passionnée de curling.




Loyale. Passionnée par le chant.




Elle sait comment surmonter les difficultés et veut toujours prendre la vie du bon côté. Cette Miss aime se détendre, notamment grâce aux massages.



Humble, persévérante, elle sait s'affirmer et se dépasser pour atteindre ses rêves. Aime dessiner pour s’évader.



Etudiante en droit pour devenir juge pour enfants. Pense aux autres avant elle. Joue du piano.




Cette Miss est sapeur-pompier, et spécialisée dans le sauvetage en mer.




Persévérante, dynamique. Sa devise ? Les voyages forment la jeunesse. Pratique le motocross.



Souriante, curieuse, maladroite. Joue du violon.



Etudiante en droit. Veut devenir magistrat pour enfants. Basket. 
source : msn

dimanche 25 novembre 2012

Recette : Pain d'épice de Soline

Ingrédients
pour Pain d'épice de Soline

  • 250 g de farine
  • 1 sachet de levure
  • 1 oeuf battu
  • 2 c. à café de gingembre en poudre
  • 1 c. à café de cannelle en poudre
  • 150 g de miel liquide
  • 250 g de marmelade d'orange
  • 2 c. à soupe d'eau chaude
  • 100 g de beurre
  • beurre pour le moule
  • une pincée de sel

Préparation
pour Pain d'épice de Soline

1
Préchauffez le four th.3 (170ºC).
2
Faites fondre le beurre à feu doux avec le miel, tamisez la farine, la levure, le gingembre, la cannelle et le sel ensemble.
3
Faites un creux au centre, versez doucement la préparation de miel et de beurre dans le centre en mélangeant.
4
Ajoutez ensuite la marmelade, l'oeuf, l'eau et mélangez à nouveau le tout. La pâte doit être onctueuse et coulez d'une cuillère inclinée si elle est trop ferme, ajoutez un peut d'eau. Versez la pâte dans un moule à cake beurré et enfournez.
source : cuisineaz

Football, Ligue 1 Ibrahimovic : «Je peux encore faire mieux»

Même si ce ne fut pas son meilleur match de la saison, la star suédoise a encore été décisive contre Troyes (4-0) avec deux passes décisives et deux buts.
Zlatan, comment analysez-vous cette large victoire?
Zlatan Ibrahimovic : L’équipe a bien joué. C'est une victoire importante après nos deux défaites à domicile. Marquer quatre buts, c’est un signal fort envoyé à la concurrence. C’était important d'envoyer ce message. Nous avions la volonté de gagner pour nos supporters.
Vous avez encore été décisif ce soir (Ndlr : samedi soir)...
J’ai réussi deux passes décisives et deux buts. Je me suis bien senti. J’avais dit que je voulais m’améliorer et mieux jouer. Je peux encore faire mieux. Je veux toujours bien jouer chaque match et m'améliorer à chaque entraînement. J’ai beaucoup de responsabilités. J’essaye de faire mon job le mieux possible.
La crise ? Ça fait dix ans que je la vis et c'est ce qui fait que je gagne
Aviez-vous une pression particulière ?
Je sens la pression depuis dix ans que je joue, partout où je passe. On doit savoir jouer sous la pression. J’aime bien jouer sous la pression. Et ce n'est pas à cause de deux défaites que j'ai senti la pression. C'est surtout moi qui me la mets. Je suis là pour gagner. Et en équipe je crois qu'il faut qu'on ait la pression. L’équipe est là pour gagner.
L'équipe est-elle sortie de la crise?
La crise ? C'est bien que ce soit la crise. Ça fait dix ans que je la vis et c'est ce qui fait que je gagne.
Voulez vous porter le brassard de capitaine?
Non, je ne veux pas être le capitaine de l’équipe. Je joue depuis des années et je n’ai jamais porté le brassard. Mon contrat ne porte que sur trois ans. Celui qui sera le capitaine, c’est quelqu’un qui est là pour de longues années.
source : sport24

Ce que Nicolas Sarkozy a dit au juge

Le quotidien Sud-Ouest a pu se procurer le compte-rendu de l'audition de l'ancien président de la République par le juge Gentil dans l'affaire Bettencourt. Nicolas Sarkozy nie avoir reçu le moindre euro de la milliardaire.

Douze heures d'audition, et 32 pages de procès-verbal. Le journal Sud-Ouest s'est procuré le compte-rendu de l'audition de Nicolas Sarkozy à Bordeaux, dont il est ressorti sous le statut de témoin assisté. L'ancien président de la République nie avoir reçu des dons illicites de la part du couple Bettencourt, qu'il fréquentait à peine. Voici ses principaux axes de défense.

Une non-intimité avec la famille Bettencourt

Non, Nicolas Sarkozy n'est pas un proche de la famille milliardaire de Neuilly-sur-Seine. «En quinze ans, je n'ai souvenir que d'un dîner chez les Bettencourt. Je peux le dater car je m'y étais rendu avec ma femme Cécilia», affirme l'ancien président au juge. «À l'époque, on disait que les intimes des Bettencourt étaient les Mitterrand et leur entourage». Ce n'est qu'en 2002, avec la victoire de Jacques Chirac à la présidentielle, que la famille héritière de l'empire L'Oréal se rapproche de l'UMP.
Si Nicolas Sarkozy reconnaît avoir rendu visite à André Bettencourt le 24 février 2007, pour le remercier d'une lettre de soutien, il affirme qu'il est «celui qui est allé le moins souvent lui rendre visite parmi les personnalités politiques citées par le personnel de maison de M. et Mme Bettencourt, à savoir les Bérégovoy, Hubert Védrine, les Chirac et Michel Sapin» [L'actuel ministre du Travail a tenu à préciser qu'il s'agissait d'une confusion entre lui et un homonyme dont le nom s'orthographie «Michel Sappin» ancien collaborateur de Charles Pasqua au ministère de l'Intérieur, devenu plus tard préfet de la région Paca, NDLR].

• Des rendez-vous avec Liliane Bettencourt sans lien avec l'argent

Nicolas Sarkozy s'est expliqué sur deux rendez-vous avec la milliardaire, les 5 novembre 2007 et 2008. L'ancien président nie que Liliane Bettencourt soit venue lui réciter des propos appris par cœur par son entourage, lui promettant son soutien pour toute sa présidence. «Jamais elle ne se serait permis de tenir des propos d'une telle nature.» Nicolas Sarkozy affirme que l'état de santé de la vieille dame était bon. «Elle n'est pas aidée pour parler, pour se lever. Elle ne bégaie pas. Elle est très bien habillée, soignée. Elle ne dit aucune invraisemblance.» Quant à l'objet de sa visite, il s'agissait de l'aider «à se réconcilier avec sa fille», Françoise Meyer-Bettencourt.
L'objet de son second rendez-vous, le 5 novembre 2008, est, selon Nicolas Sarkozy, protégé par sa fonction de président de la République. «[Ce rendez-vous] a eu lieu pendant ma journée de président. L'article 67 de la Constitution règle ces questions sans ambiguïté. Si je dois rendre compte d'un rendez-vous en tant que président de la République et à la présidence de la République, ce sera devant la Haute Cour.»
Il estime qu'il n'a «pas à se reprocher d'avoir reçu Liliane Bettencourt à sa demande, accompagnée d'un monsieur que je n'ai jamais vu et qui s'est avéré être Patrice de Maistre. J'ai donné rendez-vous à la première actionnaire de la première entreprise de France, une des premières contribuables de France et, enfin, quelqu'un que je connaissais depuis Neuilly.»

• Les rencontres Woerth-de Maistre n'ont rien à voir avec lui

Pour Nicolas Sarkozy, c'est clair. Ce qui a pu se passer entre son trésorier de campagne et la famille Bettencourt durant la campagne présidentielle n'ont rien à voir avec lui. «André Bettencourt n'a jamais pris rendez-vous avec moi pour le financement de la campagne, car je ne m'en occupe pas. Il y a un fossé infranchissable avec le candidat (…) Je ne fais aucun chèque, je ne règle aucune dépense et je ne reçois rien.» Quant à Eric Woerth, il «ne me parle jamais des donateurs (…) Jamais il ne me parle de Patrice de Maistre et des Bettencourt.»
L'ancien président garde cet axe de défense lorsque que le juge lui évoque les 400.000 euros rapatriés des comptes suisses des Bettencourt en avril 2007. «Que Liliane Bettencourt ait parlé argent avec Patrice de Maistre ou qu'elle ait fait venir de l'argent de Suisse, en quoi ça me concerne?» Idem lorsque le témoignage de Claire Thibout est abordé. Cette dernière affirme que le gestionnaire de fortune lui a demandé de retirer 150.000 euros en argent liquide, qu'il aurait ensuite remis à Eric Woerth. «Patrice de Maistre? Je n'ai aucun rapport avec lui, puisqu'il est établi qu'à cette date, je ne l'ai jamais rencontré. Patrice de Maistre rencontre mon trésorier. Mon trésorier conteste formellement avoir touché de l'argent. Quel est l'élément factuel concordant grave qui peut me mettre en cause?»

• Une absence de preuves factuelles

«Moi, Nicolas Sarkozy, en tant que tel, quel don aurais-je obtenu? Quelle demande aurais-je faite et au cours de quel rendez-vous? Quel élément factuel peut m'être opposé? (..) Je n'ai jamais rien reçu, jamais rien demandé», affirme l'ancien président.
«Quand je vous dis que j'ai découvert Patrice de Maistre le 5 novembre 2008 en ouvrant la porte de mon bureau, je vous demande de me croire. Je connais les Bettencourt depuis que j'ai 28 ans [âge où il est devenu maire de Neuilly, NDLR]. J'en ai 57. J'ai fait cinq campagnes municipales. Ils ne m'ont jamais donné un sou et je ne leur ai jamais rien demandé. Je n'allais pas commencer à 52 ans comme président de la République.»
Nicolas Sarkozy conclut sa longue audition en expliquant «comprendre la démarche du juge». «Mais ce n'est pas facile. M'imaginer profiter de la faiblesse d'une vieille dame …»
source : Le Figaro

Élections en Catalogne: «Un référendum dans tous les cas»


NTERVIEW - Oriol Pujol est le secrétaire général de Convergència Democràtica de Catalunya (CDC), la principale formation de la coalition CiU, qui soutient le gouvernement nationaliste sortant et la marche vers l'indépendance.

Autrefois surnommé «le taliban» pour ses positions indépendantistes, Pujol n'a jamais été aussi près de son rêve souverainiste.
LE FIGARO. - Les partis nationalistes seront sans doute majoritaires dimanche: quelle sera la feuille de route de la Catalogne?
Oriol PUJOL. -Au lendemain des élections, nous parlerons avec les autres partis favorables au droit d'autodétermination, afin de définir la question à poser au référendum et fixer le cadre d'une négociation avec le gouvernement espagnol. Si ces négociations ne débouchent pas, nous établirons une loi catalane pour autoriser un référendum. Si le gouvernement espagnol empêche son entrée en vigueur, nous chercherons alors des instruments légaux internationaux.
Vous organiserez un référendum de toute façon?
Nous organiserons un référendum dans tous les cas. Il reste une dernière possibilité: convoquer des élections dans lesquelles la seule proposition des partis nationalistes serait la création d'un nouvel État au sein de l'Union européenne.
Du fait du débat sur l'indépendance, on a moins parlé de votre bilan. En 2010, CiU avait promis de diviser le chômage par deux, mais depuis, le nombre de chômeurs a augmenté de 25 %.
Après deux ans de gouvernement, notre bilan sur le chômage est mauvais. Mais on ne connaissait pas la situation avant d'arriver aux responsabilités: on pensait qu'elle était mauvaise, mais pas à ce point-là…
Le taux de chômage est pourtant public…
Le chômage, oui, mais pas les instruments pour le combattre. On ne connaissait pas la situation des services publics de l'emploi, des finances publiques, ni quelle marge nous avions pour aider les entreprises et créer des emplois.
Les indicateurs de pauvreté ont aussi augmenté: que faire pour y remédier?
Le pourcentage de personnes susceptibles de sombrer dans la pauvreté était déjà très élevé lorsque la conjoncture était bonne et que d'autres gouvernaient. Depuis, il est passé de 16 % à près de 19 %. Nous avons modifié les critères d'attribution du RMI régional pour que les bénéficiaires soient ceux qui en ont réellement besoin. Nous avons pris des mesures difficiles. Toutes les aides aux familles ont été supprimées, alors que la famille fait partie de l'ADN de notre parti.
Ces sujets ont-ils été suffisamment traités dans cette campagne?
On nous accuse de parler d'un État pour ne pas parler de l'austérité. Ce ne sont pas des sujets séparés. Nous avons besoin d'un État parce que nous ne pouvons pas couper davantage dans le budget. Les Catalans supportent une austérité plus forte qu'ailleurs. L'État ne paie pas l'argent qu'il doit à la Catalogne.
source : Le Figaro

Egypte : l'opposition forme une nouvelle coalition contre Mohamed Morsi

Par RFI
Des accrochages sporadiques se sont déroulés toute la nuit du samedi 24 au dimanche 25 novembre entre manifestants et forces de l’ordre aux abords de la place Tahrir. Un lieu toujours occupé ; les manifestants qui s'y trouvent viennent de recevoir le soutien d’une nouvelle coalition politique.

Il s’appelle « Front du salut national ». Il a été fondé le samedi 24 novembre au soir et regroupe les partis laïcs, des courants révolutionnaires et même une formation politique islamisante, l’Egypte forte.
Dans son premier communiqué, le Front rejette tout dialogue avec le président Mohamed Morsi avant l’abrogation du décret constitutionnel qui lui accorde de très larges pouvoirs. Une réponse à de discrets contacts entrepris par la présidence pour entamer un dialogue visant à trouver une sortie de crise.
La nouvelle coalition, qui soutient l’indépendance de la magistrature, a aussi dénoncé une « chasse aux sorcières ». En effet, selon le Front du salut national, plusieurs plaintes ont été déposées par des avocats islamistes devant le procureur général nommé par le président Morsi. Des plaintes qui accusent plusieurs personnalités de l’opposition, comme le libéral Mohamed el-Baradei et le socialiste Hamdin Sabbahi, de vouloir renverser le régime.
De telles accusations tombent sous la coupe du parquet d’exception instauré par le décret du président issu des Frères musulmans. Un parquet qui peut, sans procès, incarcérer tout suspect pour une période de six mois.


dimanche 18 novembre 2012

Des photos de stars très embarrassantes

Rex Features



Madonna
Parce que les stars sont comme nous, elles ont leurs bons et leurs mauvais jours, voici une galerie photo pour vous sentir mieux à propos de vous. A voir les têtes de certaines stars, sans maquillage, prises au dépourvu, on peut se dire qu'on est pas si mal en survêt' du dimanche....
Découvrez les autres stars qui - comme Madonna - auraient préféré ne pas sortir de chez eux ce jour-là. Vous y trouverez aussi Katie Holmes, Selena Gomez, Jennifer Garner ou bien encore Rihanna. On vous promet, vous ne serez pas déçu !



Rex Features


Rihanna
Rihanna dans les rues de New York sans maquillage !
Même si elle a posté ces photos sur Twitter, on est certain qu'elle ne les encadrera pas !
Masatoshi Okauchi/Rex Features


Selena Gomez
Selena Gomez n'était pas à son avantage lorsqu'elle est passée dans un aéroport de Tokyo avec à ses côtés son désormais ex chéri Justin Bieber.
Le vol a vraisemblablement duré longtemps !
Rex Features


Katie Holmes
Nous avons ici la preuve que Katie Holmes n'est pas une fan du botox !
source : msn

Kate Middleton relookée par Kim Kardashian : la duchesse décline !

Kim Kardashian et Kanye West étaient à Londres il y a un peu plus d'une semaine afin de lancer la nouvelle collection de vêtements Kardashian Kollection, disponible chez Dorothy Perkins. Un voyage qui a donné une sacrée idée à la star de la télé-réalité Kourtney and Kim Take Miami...
Aux Royaume-Uni il y a Kate Moss, mais il y a également Kate Middleton. La duchesse de Cambridge, élue femme la mieux habillée de l'année par Vanity Fair, est une icône de mode sans cesse imitée. Une chose qu'a bien compris la très fashion Kim Kardahsian.
La star de 32 ans, reine du marketing, a donc décidé d'envoyer des pièces de sa collection à la royale modeuse. Un geste sympathique mais intéressé comme le souligne une source au Daily Star : "Elle espère que Kate sera aperçue avec une de ses tenues en public, ce qui boosterait sa crédibilité".
La tendre épouse du prince William a décliné le cadeau de Kim K. La raison ?



Selon le journal The Examiner, le style Kardashian ne correspondrait pas à celui de la famille royale. Une source proche du Palais aurait en effet déclaré : 'Kate pourrait difficilement se montrer aux côtés de la reine dans une mini jupe aux imprimés léopard ou avec une veste en sequins dorés'.
La source révèle également que Kim K aurait invité la duchesse à déjeuner lors de son séjour à Londres. Une information niée par un des amis proche de la star qui a déclaré au Daily Mail : 'Kim n'a jamais invité Kate à déjeuner. Elle était en Angleterre quelques jours afin de travailler'.
Si le cadeau de Kim Kardahsian n'a pas été accepté par Kate Middleton, la femme aux formes généreuses n'a pas de raison d'être vexée.
Comme l'explique un représentant de la famille royale : 'De façon générale la politique du duc et de la duchesse de Cambridge est de n'accepter aucun cadeau sauf si l'expéditeur est connu de ses majestés royales. Ces cadeaux sont donc renvoyés avec des remerciements et des explications concernant la politique de ses majestés'. Kim Kardashian devrait s'en remettre. Kardashian Kollection n'aura pas d'égérie royale au Royaume-Uni mais elle s'étend tout de même un peu partout dans le monde : Australie, Singapour, Malaisie et Israël.
source : msn

La bombe Salma Hayek a des complexes !

Elle fait se pâmer tous les hommes et les femmes qui la croisent. Et pourtant, l'actrice Salma Hayek prétend ne pas être satisfaite de son physique qu'elle juge très imparfait. C'est le comble !


Corps de rêve, le hâle, qui mine de rien, aide à avoir l'air en forme, une poitrine généreuse malgré une grossesse : le physique de Salma Hayek fait envie. Pourtant la belle actrice mexicaine complexe.

Et ce, en dépit des nombreux titres de beauté qui lui ont été officiellement décernés. Dont tout récemment, celui du magazine Fitness. "J'ai gagné le prix du plus beau corps par le magazine Fitness, mais j'étais embarrassée de l'accepter. Je ne me plais pas. Mais si tout le monde le dit, c'est probablement que je dois être bonne actrice", confiait-elle à Parade.

Alors qu'est-ce qui se passe dans la tête de l'épouse de François-Henri Pinault (PDG du groupe PPR) ? Une crise de minauderie aigüe ? Pas vraiment si l'on en croit le raisonnement que Salma Hayek tient à son sujet.

Sa petite taille (160 cm) elle l'a vécue comme un calvaire, car l'un des critères de beauté serait la taille des mannequins qui défilent sur les catwalks. "J'ai évolué dans un monde, où non seulement, il fallait être grande, mais également blonde et blanche avec des yeux bleus. Je suis brune et petite...Les mexicains considèrent que la petite taille est une difformité » a-t-elle déclaré
Même son, rôle édifiant dans Frida qui a valu à l'actrice d'être oscarisée n'a pas eu gain de cause puisqu'elle semble toujours insatisfaite de son apparence. On lui avait pourtant même trouvé un charme fou avec le sourcil fourni et en bataille et la moustache, lorsqu'elle interprétait ce rôle.

A croire que, grimée sous des traits qui ne lui appartiennent pas, Salma Hayek se sent mieux. En effet, elle remet le couvert dans The Vampire's assistant (sortie le 2 décembre 2009), en jouant une bête curieuse amoureuse d'un vampire dans un cirque...
source : Plurielles

dimanche 4 novembre 2012

Sandy : les New-Yorkais cherchent désespérément de l'essence

L'électricité est revenu dans une partie de la ville mais les déplacements sont toujours difficiles. 38% des stations-services de la ville n'ont plus d'essence à distribuer et 20% du réseau de métro n'a toujours pas rouvert.


Cinq jours après le passage du cyclone Sandy, la vie commence à reprendre son cours à New York. Mais les habitants de la mégalopole sont toujours à la recherche d'essence. Le maire de New York Michael Bloomberg s'est voulu optimiste, estimant que la pénurie à New York "devrait disparaitre dans deux ou trois jours".

"Le pire est derrière nous", a lui aussi insisté le gouverneur de New York Andrew Cuomo. Près de 80% du trafic du métro new-yorkais a redémarré et 32 millions de litres d'essence ont été livrés depuis la réouverture du port vendredi, a-t-il précisé.

Alors que 38% des stations-services de New York n'ont plus de carburant à distribuer, cinq points de distribution gratuite d'essence ont été ouvertes dans la ville. Mais à l'un de ces points dans le Bronx (nord-est), des centaines de personnes, jerrycan à la main, ont attendu en vain pendant plus de cinq heures le camion-citerne promis. "Je suis allé chercher mon essence dans le Connecticut à 02h30 du matin", raconte à l'AFP un chauffeur de taxi bulgare, Shivko Stoev. "Je n'ai pas le choix. Là-bas, les files sont plus courtes, environ 45 minutes".

Retour de l'électricité à Manhattan

En revanche, presque tout Manhattan a retrouvé du courant mais 194 000 habitants en sont toujours privées dans le reste de New York, a indiqué M. Bloomberg, et les distributions d'eau et de nourriture continuent. Dans les zones sinistrées, dont les secteurs côtiers de Staten Island, du Queens, de Brooklyn, ainsi qu'à Long Island et dans le New Jersey voisin, le désespoir de certains habitants privés de presque tout va croissant.

Michael Bloomberg a été vivement apostrophé samedi, en se rendant à Rockaway Beach, à l'extrême sud de Brooklyn, par des habitants disant "ne rien avoir". 25.000 d'entre eux sont toujours sans électricité.

Le principal distributeur local d'électricité, Con Edison, espère rétablir l'électricité pour toutes les écoles lundi, et pour les bureaux de vote mardi, jour de l'élection présidentielle. Car en plus de tous les autres soucis, il faut organiser le scrutin. Dans le New Jersey, des camions militaires vont être transformés en bureaux de vote improvisés.

Nouvelles perturbations


Le froid commence en plus à s'installer dans la région, avec des températures désormais proches de zéro la nuit. "Ce froid est dangereux, il est essentiel que les personnes âgées ou fragiles se tiennent au chaud", a insisté Michael Bloomberg en les invitant à rejoindre un abri municipal si nécessaire.

Et les météorologistes annoncent de nouvelles perturbations mercredi et jeudi sur l'est des Etats-Unis, avec des vents de 80 km/h ainsi qu'une montée des eaux sur les côtes.
source : Levif

F1: Räikkönen s'impose à Abou Dhabi, devant Alonso et Vettel

Le Finlandais Kimi Räikkönen (Lotus-Renault) a remporté dimanche le Grand Prix d'Abou Dhabi, 18e manche (sur 20) du Championnat du monde de Formule 1, devant l'Espagnol Fernando Alonso (Ferrari) et l'Allemand Sebastian Vettel (Red Bull-Renault) parti 24e et dernier, depuis les stands.




Vettel reste en tête du championnat, avec 10 points d'avance sur Alonso, au terme d'une course à rebondissements marquée par l'abandon prématuré, au 20e tour, du Britannique Lewis Hamilton (McLaren), et neutralisée deux fois par la voiture de sécurité, suite à des accrochages.
C'est la première victoire de Räikkönen, 33 ans, depuis qu'il est revenu en F1, début 2012, après deux saisons sabbatiques en Championnat du monde des rallyes (WRC), et la première pour Lotus depuis le rachat de Renault F1 avec les fonds luxembourgeois de Genii Capital.
Parti sur la 2e ligne de la grille, Räikkönen a pris un excellent départ puis est passé en tête quand Hamilton a abandonné. Il a résisté jusqu'au bout à Alonso, parti de la 6e place sur la grille, qui a terminé sur ses talons, à moins d'une seconde de la Lotus victorieuse.
Le Finlandais, champion du monde 2007 chez Ferrari, puis remplacé fin 2009 par Alonso, conforte sa 3e place au championnat 2012 grâce à cette 19e victoire de sa carrière. Il était déjà monté six fois sur le podium cette saison, et était rentré 16 fois sur 17 dans les points.
La remontée du jour a été l'oeuvre de Vettel, parti des stands, 24e et dernier, après avoir vu son 3e temps des qualifications effacé par les commissaires de course, parce qu'il ne restait plus que 850 ml d'essence dans son réservoir, au lieu du litre réglementaire pour effectuer un prélèvement.
Malgré cette sanction, Vettel fait la bonne affaire du jour et préserve sa place en tête du championnat. Il ne reste plus que deux courses cette saison, à Austin (Texas) le 18 novembre puis Interlagos (Brésil) le 25 novembre.
Classement final officieux du Grand Prix d'Abou Dhabi, 18e manche du Championnat du monde de Formule 1, remporté dimanche sur le circuit de Yas Marina par le Finlandais Kimi Räikkönen (Lotus-Renault):
1. Kimi Räikkönen (FIN/Lotus-Renault), les 305,355 km en 1h45:58.667
(moyenne: 172,879 km/h)
2. Fernando Alonso (ESP/Ferrari) à 0.852
3. Sebastian Vettel (GER/Red Bull-Renault) à 4.163
4. Jenson Button (GBR/McLaren-Mercedes) à 7.787
5. Pastor Maldonado (VEN/Williams-Renault) à 13.007
6. Kamui Kobayashi (JPN/Sauber-Ferrari) à 20.076
7. Felipe Massa (BRA/Ferrari) à 22.896
8. Bruno Senna (BRA/Williams-Renault) à 23.542
9. Paul di Resta (GBR/Force India-Mercedes) à 24.160
10. Daniel Ricciardo (AUS/Toro Rosso-Ferrari) à 27.463
11. Michael Schumacher (GER/Mercedes-AMG) à 28.075
12. Jean-Eric Vergne (FRA/Toro Rosso-Ferrari) à 34.906
13. Heikki Kovalainen (FIN/Caterham-Renault) à 47.764
14. Timo Glock (GER/Marussia-Cosworth) à 56.473
15. Sergio Pérez (MEX/Sauber-Ferrari) à 56.768
16. Vitaly Petrov (RUS/Caterham-Renault) à 1:04.595
17. Pedro de la Rosa (ESP/HRT-Cosworth) à 1:11.778
Les autres concurrents n'ont pas été classés
source : msn

Danse avec les stars 3 : Bastian Baker éliminé !

Ce samedi 3 novembre, Amel Bent, Lorie, Gérard Vivès, Estelle Lefébure, Bastian Baker, Emmanuel Moire et Taïg Khris ont dansé sur des musiques de films dans une spéciale cinéma de Danse avec les stars. À chaque fois, les célébrités ont également été confrontées à une figure imposée.
Lorie a ouvert le show sur un cha cha avec la musique de Men in black et a obtenu 66/80. Gérard Vivès s'est métamorphosé en Dark Vador sur un tango et a décroché 61 points. En faisant une salsa sur Dirty Dancing, Estelle Lefébure a déçu avec des notes techniques très basses : 44 points.
Emmanuel Moire, quant à lui, s'est glissé dans la peau d'Edward aux mains d'argent sur une valse qui lui a permis d'engranger 74 points. Taïg Khris a fait un peu moins avec 68/80 sur une rumba à la Bodyguard. Bastian Baker a squatté le bas du classement en Superman. Son paso lui a permis d'obtenir 49 points. Enfin, Amel Bent a séduit avec une rumba sur Roméo et Juliette (70 points).



Le marathon de la danse est venu perturber légèrement le classement. Bastian est celui qui a obtenu le moins de points (8) et Amel Bent a été la leader (20). Ils ont ainsi été respectivement les premiers et derniers du classement du jury.
Les votes du public ajoutés Bastian Baker et Taïg Khris ont été priés de rivaliser au face à face final. Et les téléspectateurs ont décidé de sauver Taïg Khris avec 65% des suffrages. Bastian Baker a donc été éliminé. Désormais, ils ne sont plus que six dans l'aventure Danse avec les stars !
source : msn

samedi 3 novembre 2012

Armstrong, le post-humain, par François Bégaudeau

Balancé par ses sbires, confondu par l'Usada, lâché par l'UCI, abandonné par ses sponsors, maudit par le monde entier moins Jalabert et Indurain, que reste-t-il à Lance Armstrong ? Il lui reste à s'exfiltrer du monde réel pour intégrer la sphère esthétique. A devenir une créature d'art, et l'on parierait que des scénaristes américains planchent déjà sur le biopic de l'ex-sextuple vainqueur du Tour de France. Mais pour quel genre de film ? Pardon à ma copine Patricia Mazuy de marcher sur ses plates-bandes, mais la tentation est trop grande de l'imaginer.

Spontanément se profile un film de mafia. On y verra Armstrong, sacré parrain par la médiévale confrérie cycliste (la force fait loi), imposer sa loi (sa force) au peloton, bannir les vertueux comme Bassons, punir les braves comme Simeoni, imposer le dopage à ses coéquipiers, rabrouer les sceptiques, ostraciser les journalistes curieux. S'il le souhaite, le réalisateur aura tous les éléments nécessaires pour ériger l'oeuvre au rang de brûlot politique, où des rendez-vous avec le docteur Ferrari dans des parkings souterrains alterneront avec des coups de fil protégés entre les responsables de France 2, de la Société du Tour et de l'UCI. Ce serait une belle leçon brechtienne : le système mafieux comme modèle organisationnel de toute institution à débouchés financiers.
Inconvénient de cette option narrative, elle néglige le pan psychologique de l'affaire, et esquive l'essentielle question posée par cette fascinante aventure : où Armstrong a-t-il puisé l'énergie d'être aussi continûment détestable pendant quinze ans ? Deux réponses possibles - deux récits.
Le premier est susceptible de racheter le personnage et donc d'attirer plus de monde dans les salles. Une fois guéri, Lance se transforme en soldat de la lutte contre le cancer. Au nom de cette Raison dernière, les tricheries sportives lui semblent dérisoires, et le dopage, un péché véniel au regard du Mal absolu qu'il s'agit de combattre.
UNE MACHINE TRAFICABLE PAR LA MÉDICATION
Le second est moins rassembleur, plus osé, plus nietzschéen. Pendant les deux ans passés à se soigner, Armstrong découvre ce qu'est un corps : une machine indéfiniment traficable par la médication. Soumis à des centaines d'injections de produits multiples, son corps entrevoit à quel degré supérieur de puissance il est capable de se hisser en s'abandonnant à la chimie. La maladie et son traitement lui font concevoir les dessins d'une santé post-humaine. De retour à la compétition, les pentes du Tour ne lui sont plus qu'un terrain d'expérimentation de cette plénitude inédite. Peu lui importent les victoires, les remises de bouquet sur des podiums ringards, le monde humain où règne la morale comptable. Il est passé de l'autre côté. En 2014, on perd sa trace.
Trois ans plus tard, un journaliste opiniâtre le retrouve directeur et cobaye d'une ville-laboratoire nichée dans le sol subglaciaire du Groenland. Méconnaissable, il a la grâce d'un félin, la cruauté d'une hyène, la sécheresse d'une lame de sabre. Il ne comprend pas de quoi le journaliste lui parle. Le mérite, la vertu, la honte, ça ne lui dit plus rien. Il évoque juste les extases de son corps-machine. Le générique de fin le voit se propulser dans l'espace en une flexion-extension. De l'avis unanime, c'est le meilleur Cronenberg.

Toujours moins de requins dans le Pacifique, et plus dans les bols de soupe

Dans le Pacifique, les requins, particulièrement appréciés des amateurs de soupes, connaissent un déclin "inquiétant" en dépit des limitations de la pêche et de la découpe des ailerons, indique mercredi un étude.



Le stock de requins longimanes, aux nageoires partiellement blanches, a diminué en moyenne de 17% par an de 1995 à 2010, le requin bleu, couleur de la partie supérieure de son corps, de 5%, et le requin mako, bleu nuit, de 7%, selon cette étude publiée dans la revue Conservation Biology.
Sur la base de données collectées par des observateurs indépendants sur les bateaux de pêche dans l'ouest et le centre du Pacifique pendant 15 ans, les chercheurs montrent aussi que la taille des requins a diminué, un indicateur clé de la surpêche.
Ces résultats "accentuent les inquiétudes quant à la durabilité des populations de requins dans le Pacifique", indique un communiqué.
La chute de la population de requins longimanes représentent un "déclin sévère" pour une espèce qui ne se reproduit pas rapidement, a expliqué à l'AFP un des coauteurs de l'étude, scientifique spécialisée dans la pêche des requins, Shelly Clarke.
"Il est également très surprenant de voir un déclin important dans la population de requins bleus qui se reproduisent relativement plus rapidement que les longimanes", a-t-elle également souligné.
Cette recherche a été menée dans le cadre du Programme des pêcheries océaniques du Secrétariat de la Communauté du Pacifique (SPC), un organe intergouvernemental régional.
L'étude indique également que l'interdiction de la découpe des ailerons à bord des navires de pêche et du rejet à la mer des animaux encore vivants, est peu respectée, et que la demande pour la viande de requins est en augmentation.
Le requin longimane, qui vit dans les mers tropicales, est la seule espèce soumise à une limitation de la pêche dans le Pacifique.
Selon le WWF, environ 73 millions de requins sont tués chaque année, principalement pour leurs ailerons qui, mijotés en soupe, sont considérés comme un mets raffiné en Asie.
Hong Kong en importe environ 10.000 tonnes par an, et en ré-exporte la majorité vers le reste de la Chine, où la demande ne cesse d'augmenter.
Le nombre d'espèces menacées de requins a augmenté de 15 en 1996 à plus de 180 en 2010.
Les Etats-Unis ont interdit la découpe d'ailerons de requins dans leurs eaux en 2000. L'Union européenne a elle banni cette pratique en 2003, mais des dérogations permettent encore aux pêcheurs de débarquer les carcasses et les nageoires des requins dans des ports différents, ce qui rend les fraudes aisées.
A la différence des autres poissons, les squales sont fragilisés par leur cycle biologique car ils n'atteignent leur maturité sexuelle qu'après une dizaine d'années et n'ont que peu de petits à la fois.
source : msn

samedi 27 octobre 2012

3 jours / 2 nuits dans Hôtel NH Center **** Valence - Espagne pour seulement 69 € TTC / personne * au lieu de 230 €


3 jours / 2 nuits
Surclassement en chambre Supérieure
En petit-déjeuner buffet Antiox
1 entrée au casino et 1 coupe de champagne
Sans transport 


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LE CADRE

Troisième ville d'Espagne, Valence a su préserver son centre historique autour de la cathédrale. Cette ville toujours animée, de jour comme de nuit, vous accueillera au sein de sa population chaleureuse, à l'instar des  méditerranéens.
L'hôtel NH Center est situé à proximité immédiate du centre historique de Valence, près du quartier culturel avec le centre commercial Nuevo Centro, les jardins botaniques, l'institut d'art moderne de Valence...

L’HOTEL

Ce bel hôtel vous propose un design moderne alliant confort et bien-être. Vous serez surpris par son toit-terrasse ouvert toute l'année et sa piscine couverte chauffée vous offrant une pause bien-être insolite avec une vue panoramique sur Valence.

Nombre de chambres dans l’établissement : 192.
Horaires d'arrivée : 11h00.
Horaires de départ : 15h00.
L'hôtel est accessible aux personnes à mobilité réduite.
Les animaux de compagnie ne sont pas acceptés.
Pour des raisons de saisonnalité, des raisons techniques ou de sécurité, certaines activités peuvent être supprimées sans préavis par les hôteliers.
L'homologation et le classement touristique des modes d'hébergement correspondent à la réglementation ou aux usages du pays de destination.
Horaires à titre indicatif sous réserve de modification.

L’hôtel met à votre disposition :
- Connexion à Internet sans fil
- Service de restaurant
- Bar cafétéria
- Restaurant
- Bar piscine
- Lit bébé
- Stationnement couvert
- Parking
- Salles de réunion, mariages
- Installations pour banquets

Certains aménagements/services sont sujets à supplément payable sur place.
Certains aménagements sont susceptibles de ne pas être disponibles.

LES CHAMBRES

Dans le cadre de nos offres, vous bénéficiez d'un surclassement en chambre Supérieure.
La capacité maximale d'accueil en chambre est de 2 adultes.

Vous apprécierez la grande superficie de 19 m², le design moderne et les couleurs chaudes de votre chambre Supérieure, créant une atmosphère accueillante. celle-ci dispose aussi de tous les aménagements nécessaires à votre confort avec notamment une télévision à écran plat, une connexion à Wi-Fi, un mini-bar ainsi qu'une cafetière et une théière.

Pour des raisons de sécurité et de confort, la combinaison familiales suivante n'est pas autorisée :
Chambre double : 2 adultes + 1 bébé.
En effet, en raison de la superficie des chambres, il n’est pas possible de rajouter des lits supplémentaires dans celles-ci.
Donc, toute réservation en chambre double pour 2 adultes + 1 bébé ne pourra être confirmée.
Possibilité de séjourner en chambre individuelle avec supplément.

Les chambres sont équipées de :
- Télévision à écran plat
- Téléphone
- Connexion Wi-Fi
- Mini-bar
- Café et thé à discrétion
- Repasse-pantalons automatique
- Bureau de travail et chaise
- Salle de bains avec baignoire et douche intégrée
- Miroir anti-vapeur
- Sèche-cheveux

Certains aménagements sont susceptibles de ne pas être disponibles dans toutes les chambres ou seulement sur demande.
Certains aménagements/services sont sujets à supplément payable sur place.

Pour plus de détails :
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