REUTERS/Francois Mori
Battu, défait à la présidentielle, Nicolas Sarkozy n'a plus d'autre ambition que de réussir sa sortie dans la plus grande dignité républicaine. Cela explique son invitation et sa parfaite cordialité à l'égard de Francois Hollande, lors des cérémonies du 8 mai 1945, et son appel à « respecter la décision du peuple français et à soutenir le président nouvellement élu », lors de son discours d'au revoir aux militants de l'UMP, au soir du dimanche 6 mai 2012.
Amertume, peut-être, incompréhension, sans doute, face à une défaite que ses proches ont jugé « injuste ». Nicolas Sarkozy préfère pour l'instant les laisser de côté et assumer en « homme d'Etat » la transition qui le mènera mardi à la passation de pouvoir -sur le perron de l'Elysée- avec Francois Hollande.
Que fera-t-il ensuite ? Ses proches et ses amis politiques jurent qu'il leur a confié qu'il quitterait la vie politique pour de bon. Son directeur de la communication, Franck Louvrier, indique même qu'il va reprendre son métier d'avocat.
Pourtant, face aux sympathisants de l'UMP dimanche soir, Nicolas Sarkozy a laissé planer l'ambiguité, soulignant que son engagement « serait différent », qu'il aspirait à redevenir « un Francais comme les autres ».
Dans le cercle de ses intimes, la certitude semble en revanche tout autre. « La politique, confient plusieurs de ses proches, il a ça dans le sang ». Pour l'heure, « il digère la défaite ». On en reparlera dans quelques mois.
source : RFI
Amertume, peut-être, incompréhension, sans doute, face à une défaite que ses proches ont jugé « injuste ». Nicolas Sarkozy préfère pour l'instant les laisser de côté et assumer en « homme d'Etat » la transition qui le mènera mardi à la passation de pouvoir -sur le perron de l'Elysée- avec Francois Hollande.
Que fera-t-il ensuite ? Ses proches et ses amis politiques jurent qu'il leur a confié qu'il quitterait la vie politique pour de bon. Son directeur de la communication, Franck Louvrier, indique même qu'il va reprendre son métier d'avocat.
Pourtant, face aux sympathisants de l'UMP dimanche soir, Nicolas Sarkozy a laissé planer l'ambiguité, soulignant que son engagement « serait différent », qu'il aspirait à redevenir « un Francais comme les autres ».
Dans le cercle de ses intimes, la certitude semble en revanche tout autre. « La politique, confient plusieurs de ses proches, il a ça dans le sang ». Pour l'heure, « il digère la défaite ». On en reparlera dans quelques mois.
source : RFI