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Tunisie: l'élu maintient sa plainte
Jamel Gharbi, l'élu sarthois qui a porté plainte après avoir été agressé mi-août par des salafistes en Tunisie, a reçu des excuses du ministère des Affaires étrangères tunisien mais maintient "plus que jamais" sa plainte pour que ses agresseurs "soient punis", a-t-il dit samedi à l'AFP. "Ma demande depuis le premier jour c'est que les salafistes qui ont commis ces actes soient punis. Ma plainte je la maintiens plus que jamais", a-t-il dit.
Le conseiller régional socialiste des Pays de la Loire, âgé de 62 ans, a porté plainte après avoir été roué de coups le 16 août à Bizerte, ville dont il est originaire, par des militants islamistes alors qu'il se promenait en compagnie de sa femme et de sa fille de 12 ans. "Nous avons croisé un groupe d'une cinquantaine de salafistes qui les ont agressées verbalement en raison de leurs vêtements d'été", avait-il déclaré. Resté seul face aux agresseurs, il a expliqué avoir été frappé "à coups de matraques et de gourdins" avant de parvenir à s'enfuir.
Le ministère tunisien des Affaires étrangères a présenté samedi ses excuses à l'élu, assurant que la Tunisie, face aux salafistes, était déterminée "à traiter ce fléau à travers les voies juridiques et à l'éradiquer de la société tunisienne connue pour son attachement à la tolérance". "Moi je demande qu'il y ait réparation, il faut que ces gens soient châtiés, que le gouvernement tunisien condamne les salafistes", a-t-il affirmé.
Le ministère de l'Intérieur tunisien a expliqué que le jour des faits la soirée de clôture du festival de Bizerte avait été ciblée par "200 personnes affiliées au courant salafiste" et armées, selon des témoins, de sabres et de bâtons. Cinq autres blessés ont été recensés.
source : Le Figaro